Une première journée portes ouvertes pour le Centre de prévention du suicide de Québec

Le Centre de prévention du suicide de Québec ouvrira – pour la première fois – ses portes à la population de la capitale, ce jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide. Une occasion de découvrir les lieux autant que les actions de cet organisme essentiel.

Intervention 1 CPSQ
Centre de prévention du suicide de Québec. Photos : courtoisie.

Le Centre de prévention du suicide de Québec ouvrira – pour la première fois – ses portes à la population de la capitale, ce jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide. Une occasion de découvrir les lieux autant que les actions de cet organisme essentiel.

On veut que la population de Limoilou sache que le Centre de prévention du suicide de Québec (CPSQ) a pignon sur rue dans le quartier ! » lance la directrice générale, Lynda Poirier.

Offerte sur réservation, entre 10 h et 12 h en matinée, entre 14 h et 16 h en après-midi, la visite guidée dure environ une demi-heure. Au menu ? Visite des locaux du 1310, 1re Avenue – centrale téléphonique, salles d’entrevue ou de formation. Et échange avec les divers intervenants sur place, question de mieux comprendre la nature, la dynamique et l’esprit du Centre. Les inscriptions pour la visite se prennent par téléphone, au 418 683-0933.

« Il n’y a pas d’appel en attente »

Intervention 3 CPSQL’an dernier, c’est environ 25 000 appels qui ont transité par le CPSQ. C’est beaucoup ? Oui, confirme la directrice générale.

Mais c’est une bonne nouvelle : plus les gens téléphonent, moins il y a de décès liés au suicide », ajoute-t-elle.

Chaque année, toujours un peu plus d’appels : 20 % de hausse au fil des cinq dernières. « Aujourd’hui, on parle plus du suicide. Et on en parle mieux », remarque Mme Poirier. La sensibilisation, la prévention portent leurs fruits. « Et il faut encore continuer à en faire ! »

Les appels y sont reçus 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Au principal quart de travail, trois intervenants ou intervenantes sont présents, pour prendre les appels autant que pour mener des rencontres en personne, sur place, dans le contexte de relations d’aide. Si la demande dépasse les ressources en fonction, d’autres peuvent être mobilisées en quelques minutes.

Chez nous, il n’y a pas d’appel en attente. C’est notre engagement : si quelqu’un appelle, il y aura toujours quelqu’un qui répondra », spécifie Lynda Poirier.

Au fil des premiers instants de l’échange, la relation de confiance est vite bâtie par les intervenants et intervenantes. Leur contact – facile, forgé par l’expérience – est essentiel. Aidé par l’aspect anonyme et intime lié à la conversation téléphonique.

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Les gens sont, souvent, capables de se livrer beaucoup plus, plus rapidement, poursuit la directrice générale. Le lien est créé. Le dialogue est enclenché.

C’est une « porte d’entrée » qui est ainsi ouverte, et qui peut mener vers d’autres échanges, par téléphone ou sur place, ou encore par un accompagnement vers d’autres ressources. L’intervention ne se termine pas une fois le téléphone raccroché. Mais l’important, au final, c’est de faire le geste, d’appeler. D’oser demander de l’aide.

Au fil de l’échange, on arrive souvent à changer de perspective, à redonner de la force à la partie de l’individu qui, elle, cherche à continuer à vivre. »

Marche aux flambeaux

Intervention 2 CPSQOutre les visites guidées, l’équipe du CPSQ offrira également, à 18 h 30, une conférence de la série « Tête à tête » intitulée « L’espoir en tête : dépasser ce qui semble sans issue », coanimée par Sébastien Pelletier, du Centre, et Dre Lucie Vaillancourt, du CHU de Québec.Aussi, le grand public est invité à se rendre à 19 h 30 au parc de l’Anse-à-Cartier, à l’invitation de la Fondation du CPSQ, pour la première édition de la Marche aux flambeaux.

C’est une initiative internationale, présentée dans le cadre de la Journée mondiale de prévention du suicide, qui vise à marquer notre soutien envers les personnes décédées par suicide, et les gens qui ont été endeuillés par le suicide », explique Lynda Poirier.

Ceux qui ne peuvent être sur place sont invités, pour l’occasion, à allumer une chandelle et à laisser celle-ci à leur fenêtre sur le coup de 20 h.

Ce serait formidable si, à ce moment jeudi, il y avait plein de chandelles dans les fenêtres de Limoilou », continue la directrice générale.

Pour ceux qui comptent être sur place, une contribution de 5 $, pour soutenir l’action de la Fondation du CPSQ, sera demandée. Et les cinquante premiers participants à la marche pourront se prévaloir d’une visite guidée des locaux de l’organisme, au terme de la marche.

L’édition 2015 de la Journée mondiale de prévention du suicide se déroulera sous le thème « Merci de t’engager en prévention du suicide ! Tu fais la différence ».

Besoin d’aide ? Vous ne savez plus où vous en êtes, vous avez perdu vos repères, vous souffrez et ne savez plus comment vous en sortir ? N’attendez pas, contactez l’équipe du CPSQ dès maintenant.

Centre de prévention du suicide de Québec

1310, 1re Avenue

1-866-APPELLE (1-866-277-3553)

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