À la découverte de l’art public à Limoilou

Ce dimanche, vous êtes invités à en apprendre davantage sur les œuvres  publiques de votre quartier en empruntant à pied un nouveau circuit de 3,4 km à travers les rues de Limoilou.

À la découverte de l’art public à Limoilou | 28 juin 2018 | Article par Jean Cazes

Valérie Fiset et le monument « Petite Hermine ». 25 juin 2018.

Crédit photo: Jean Cazes

Ce dimanche, vous êtes invités à en apprendre davantage sur les œuvres  publiques de votre quartier en empruntant à pied un nouveau circuit de 3,4 km à travers les rues de Limoilou.

Bien que familières, les œuvres d’art public qui agrémentent Québec conservent une part de mystère, ce que cherche à percer Valérie Fiset avec son Parcours d’art public Limoilou. Cette visite guidée est aussi l’occasion de parfaire en famille vos connaissances en ce domaine et d’en apprendre sur les particularités qui lui sont propres.

Suivez la guide !

Au plan professionnel, Valérie Fiset partage sa passion entre le Musée national des beaux-arts du Québec comme guide, et L’Oeil de poisson comme coordonnatrice aux communications et développement. Son Parcours d’art public, elle l’a d’abord testé avec un groupe de 22 membres de la Société historique de Limoilou (SHL).

La SHL déplorait le fait que contrairement à d’autres quartiers de Québec, bien peu d’information était rendue disponible sur les œuvres d’art de Limoilou. Réjean Lemoine m’a donc contactée en mars pour me proposer ce projet, et je me suis documentée.

« Le choix de la dizaine d’œuvres des points d’arrêt du Parcours d’art public Limoilou a été difficile », poursuit Valérie Fiset. Elle souligne tout de même une quinzaine d’autres créations qu’on peut aussi contempler ailleurs en ville. Des œuvres des mêmes artistes qu’elle cite tout au long de la marche de deux heures.

Des exemples

Qu’est-ce que l’art public ? Qui le finance ? Qu’est-ce qui a guidé les artistes ? Quelles sont leurs techniques ? Qu’est-ce que ça implique de leur part comme entrepreneurs et gestionnaires du budget qu’on leur alloue ? Du général au plus pointu, voilà le genre de questions que démystifie Valérie Fiset, comme dans les trois œuvres qu’elle nous donne en exemple, à commencer par celle du parc Cartier-Brébeuf.

Le monument Petite Hermine, c’est le point de départ du parcours. Il souligne un changement de mentalité dans la mise en valeur d’un site historique. On se souvient de la reproduction littérale de la Grande Hermine. Maintenant, pour la Petite Hermine, plutôt que de reproduction, on parle d’évocation en jouant sur la symbolique. Quand Parcs Canada a repensé le site en 2008, il voulait évoquer la charge historique de l’autre bateau de Jacques Cartier, avec sa carcasse semi enfouie rappelant les fouilles archéologiques.

Un autre incontournable aux yeux de la guide est le Gros Loup qui monte la garde au coin de la 3e Avenue et du chemin de la Canardière.

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On parle aussi d’œuvres ajoutées pour la revitalisation urbaine dans le cadre du programme d’art public de la Ville, comme le Gros Loup. C’était la première œuvre publique de Guillaume Tardif, qu’il a fabriquée aux ateliers de L’Œil de poisson. Une autre œuvre de l’artiste vient d’être inaugurée à Stoneham, où il reprend cette idée de « présence rassurante », avec des formes inspirées des vitraux.

Enfin, c’est au parc Ferland que se conclut le Parcours d’art public Limoilou avec cet autre coup de cœur de Valérie Fiset : les Cordes à linge.

L’œuvre ludique du collectif BGL, installée en 2006, est tellement bien intégrée dans le lieu qu’on dirait que sa place va de soi au travers des jeux d’eau. Des vêtements de toutes les tailles, qu’on retire avant l’hiver, s’étirent sur plusieurs cordes à linge de différentes hauteurs, comme les balcons de Limoilou. Cet exemple montre bien qu’en travaillant en étroite collaboration avec le responsable de l’aménagement du site, l’oeuvre d’art sera bien reçue par le public.

Faites vite, les places sont limitées !

Cette activité pique votre curiosité ? Initialement prévu lundi dernier mais remis à cause des orages, le Parcours d’art public Limoilou sera donc repris ce dimanche 1er juillet, de 9h30 à 11h30, puis le jeudi 12 juillet, de 18h30 à 20h30. D’autres dates seront éventuellement proposées, selon la demande.

Le coût est de 10 $ par personne, et c’est gratuit pour les enfants de 12 ans et moins. Le rendez-vous est fixé au pont piétonnier et cyclable du Lieu historique national Cartier-Brébeuf, à deux pas du monument Petite Hermine.

Réservez votre place sur Facebook ou en écrivant à artpubliclimoilou@gmail.com.

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