Un projet de Lab-École se concrétisera à Québec, sur le site de l’ancienne école Stadacona dans Limoilou. Le chantier de ce projet de 7,5 M$ devrait commencer en 2020, en vue d’une ouverture pour la rentrée scolaire en 2021.
Le premier Lab-École de Québec à Limoilou dès 2021
Un projet de Lab-École se concrétisera à Québec, sur le site de l’ancienne école Stadacona dans Limoilou. Le chantier de ce projet de 7,5 M$ devrait commencer en 2020, en vue d’une ouverture pour la rentrée scolaire en 2021.
Cette école de l’avenir sera basée sur des pratiques novatrices et des aires architecturales repensées – ouvertes sur le monde et la communauté. Elle fait partie de sept projets au Québec (avec ceux à Montréal, au Bas-Saint-Laurent, en Mauricie, au Saguenay, en Estrie et en Outaouais), dont l’enveloppe budgétaire totalise 60 M$.
Puisque le projet en est encore à l’étape préliminaire, une « assemblée de cuisine » avait lieu mercredi soir à l’école de La Cité, pour entendre les besoins et commentaires des parents et des acteurs du milieu. Cette soirée faisait suite à six sessions de travail intensives du comité du Lab-École. L’athlète Pierre Lavoie, instigateur du projet avec le chef Ricardo Larrivée et l’architecte Pierre Thibault, était présent à Limoilou, pour porter attention aux commentaires de l’assistance.
« On veut donner une couleur particulière à chaque école; voilà pourquoi c’est important de faire une assemblée de cuisine. […] Le projet de Lab-École de Québec est situé dans un quartier où il y a beaucoup d’enfants. Plusieurs d’entre eux pourront se déplacer de manière active. Ensuite, est-ce qu’on aura une école neuve ou réhabilitée? On n’a pas encore décidé. Mais j’aime mieux rénover, c’est important de conserver le patrimoine bâti », a souligné en entrevue M. Lavoie.
Espaces décloisonnés
Parmi les intervenants, le chef de l’environnement physique, Jérôme Lapierre, a abordé les nouveaux modèles d’école, s’articulant autour d’une rue d’apprentissage ou une communauté d’apprentissage. « On pense intégrer des lieux de collaboration intercycles, des circulations libres et habitées pour de l’apprentissage différencié et un lieu de rassemblement qui représentera le coeur de la vie scolaire, avec un gradin pouvant accueillir tous les élèves pour des présentations, du théâtre, etc. », a-t-il dit.
« Il faut décloisonner l’école et la rendre accessible à tous. Ici, à Limoilou, ce sera très communautaire, c’est ce qu’ils ont besoin. La communauté doit sentir que c’est aussi son école et qu’elle sert à sa pédagogie », a renchéri le fondateur du Grande Défi Pierre Lavoie.
« On veut que l’école soit utilisée les soirs et les fins de semaine, incluant la cour. D’un autre côté, c’est une école et non un centre communautaire. Il faut voir les besoins des enfants qui fréquentent l’école », a souligné Chantale Poirier, directrice de l’école primaire Saint-Paul-Apôtre et directrice du futur Lab-École.
Cour d’école
Selon Pierre Lavoie, qui affirme avoir visité près de 1000 écoles dans les 10 dernières années, la cour prenait beaucoup de place dans les commentaires des élèves à Limoilou.
« Souvent, il y a plein d’espace dans la cour d’école, c’est donc autant d’espace pouvant servir à la pédagogie. Mais au Québec, aucune école primaire ne possède un abri extérieur. On va changer ça », a dit l’athlète.
Pour en savoir davantage sur les projets de Lab-École, on peut visiter le site lab-ecole.com/quebec
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