Une nouvelle oeuvre de Wartin Pantois vient de faire son apparition dans le cadre de l'événement « Turbulences sociales » organisé par le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire (RÉPAC 03-12) sur la 3e Avenue, entre la 5e et la 6e Rue aujourd'hui.
Wartin Pantois se manifeste à Limoilou
Une nouvelle oeuvre de Wartin Pantois vient de faire son apparition dans le cadre de l’événement « Turbulences sociales » organisé par le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire (RÉPAC 03-12) sur la 3e Avenue, entre la 5e et la 6e Rue aujourd’hui.
L’événement Turbulences sociales propose « des prises de parole citoyennes et une multitude d’activités éducatives et mobilisantes » autour d’une variété d’enjeux, assorties d’un espace d’animation pour enfants, d’une soupe populaire et de rafraîchissements. Il vise, par la réappropriation d’une voie publique, à « créer des espaces citoyens où la résistance et la lutte pour une société plus juste peuvent s’exprimer et se faire entendre ».
Art manifestif
Produit expressément pour ce contexte, le collage sur bois autoportant de 12 pieds sur 8 pieds signé Wartin Pantois et intitulé Manifestation prend la forme d’un panneau passe-tête. On y aperçoit, en arrière-plan, des images d’archives de manifestations et de grèves dans différents pays et à différentes époques. Quiconque s’y met la tête peut ainsi s’identifier aux personnes qui manifestent pour une cause.
« Au Canada, l’article 2 de la charte des droits et libertés garantit aux citoyens et citoyennes la liberté de réunion pacifique, d’association, d’opinion et d’expression. Des droits à utiliser et à défendre! », peut-on lire dans le descriptif de l’artiste.
Sur place, on invite les gens à former des groupes de sept personnes, identifier une cause qui leur tient à coeur ainsi qu’un slogan original. Leurs sept têtes passées dans les trous du panneau, ces manifestant.e.s éphémères expriment leurs revendications avec le sourire, dans un esprit festif.
Wartin Pantois s’est fait connaître ces dernières années avec des collages sur mur en noir et blanc, réalisés d’abord dans le quartier Saint-Roch où il vit, puis ailleurs dans la région, à Montréal et jusqu’en Europe. Ces oeuvres, abordant des enjeux sociaux, sont issues de collaborations avec des groupes communautaires et citoyens. Après y avoir ajouté la feuille d’or, l’artiste a intégré dans certaines des éléments audio, du ready made, une dimension participative ou déambulatoire. La semaine dernière, une de ses oeuvres entrait à l’Assemblée nationale, a-t-on pu lire sous la plume de Ian Bussières dans Le Soleil.
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