La «fin» des autoroutes
Source: François Bourque, Le Soleil, 29 octobre 2009.
Quatre tronçons d’autoroute menant aux centres-villes de Québec et de Sainte-Foy sont dans la mire du groupe de travail sur la mobilité durable, présidé par le maire Labeaume.L’hypothèse : transformer ces autoroutes en boulevards urbains, pour favoriser le développement de nouveaux quartiers multifonctionnels près des pôles d’attraction.Le groupe de travail a identifié quatre tronçons d’autoroutes dont la vocation pourrait changer :1- L’autoroute Charest, entre Robert-Bourassa et l’avenue Saint-Sacrement2- L’autoroute Robert-Bourassa, entre Quatre-Bourgeois et Hochelaga3- L’autoroute Laurentienne, entre le boulevard Hamel et le pont de la Croix-Rouge4- L’autoroute Dufferin-Montmorency, entre François-De Laval et le Domaine Maizerets.Ces tronçons totalisent environ six kilomètres. Ils ont en commun d’être à l’extrémité d’une autoroute et de se terminer à des feux de circulation; ce sont les autoroutes qui s’enfoncent le plus loin dans le ventre de la ville; aucun de ces tronçons n’est essentiel au réseau de voies rapides de la région de Québec, comme l’autoroute de la Capitale, Henri-IV ou l’autoroute 20.Mais c’est surtout que ces tronçons d’autoroute traversent des quartiers peu habités ou pas du tout et offrant un grand potentiel de développement.Ouvrir ces quartiers à l’habitation grâce à des artères plus conviviales pourrait inciter des citoyens à se rapprocher de leur lieu de travail ou d’études.Cela pourrait aider à réduire les déplacements en voiture et à lutter contre l’étalement urbain et la pénurie appréhendée de terrains à construire à Québec. (…)
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