Limites de vitesse : plus mollo en ville…
Source : Marc Allard, Le Soleil, 1er décembre 2009.
La Table québécoise de la sécurité routière recommande aux municipalités de revoir les limites de vitesse en ville et de faire une meilleure place aux vélos et aux piétons.En dévoilant son rapport, hier, le président de la Table, Jean-Marie De Koninck, a souligné que les limites de vitesse étaient à la baisse au Québec et partout dans le monde, laissant entendre que les municipalités québécoises se devaient de suivre cette tendance. «Les citoyens sont de plus en plus exigeants, a-t-il dit. Ils demandent qu’on baisse les limites de vitesse de 50 à 40, à 30 [km/h]. Ils veulent se réapproprier leur quartier, leur rue, faire du vélo, marcher en sécurité, ne pas avoir peur des voitures qui circulent à très grande vitesse.» (…)Selon les chiffres fournis par la Table, plus de la moitié des accidents avec blessés au Québec se produisent dans des zones de 60 km/h et moins. Pour autant, a expliqué Jean-Marie De Koninck, il ne suffit pas d’abaisser toutes les limites de vitesse et de mettre des arrêts à tous les coins de rue.Il ne s’agit pas non plus d’ajouter des dos d’âne partout où le réclament les citoyens.Pour diminuer les accidents, la Table québécoise de la sécurité routière recommande également d’aménager les rues pour laisser plus de place aux cyclistes et aux piétons. «Les infrastructures n’ont pas été faites pour les piétons et les cyclistes, a rappelé Jean-Marie De Koninck. Elles ont été construites dans les années 50-60 et c’était l’automobiliste qui était roi. (…)
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