Pas de «quartiers chauds» à Québec
Source : Yan Bussière, Le Soleil, 16 décembre 2009.
Les secteurs plus défavorisés de Québec n’ont vraiment rien à voir avec ceux de villes américaines comme Los Angeles ou New York, marquées par la présence de gangs rivaux et la criminalité.L’auteur de ces lignes s’est rendu dans quelques-uns des HLM identifiés par certains médias et la police comme étant marqués par la présence de gangs de rue et ne s’y est jamais senti en danger. Aucune des personnes rencontrées sur les lieux ne semblait corroborer la présence de gangs sur place. (…)Dans LimoilouMême impression aux Appartements Saint-Pie X, dans Limoilou, où tout était calme lors du passage du Soleil. Seif, rappeur membre du groupe hip-hop Limoilou Starz, y habite depuis 13 ans et trouve nettement exagérées les allégations à l’effet que ce secteur abriterait des gangs de rue.«C’est un quartier défavorisé avec une majorité d’immigrants. Des fois, le jour, on verra cinq ou six gars qui jouent au basket ensemble ou qui se promènent et prennent l’air. Je ne nierai pas que des fois, il arrive certaines choses, comme un gars saoul, ou une chicane de couple ou du vandalisme, mais personne ne se fait dire de ne pas sortir après 23h, personne n’a peur de se faire attaquer», explique-t-il. (…)
[ La suite. À lire, à voir : Vidéo Coup d’coeur Limoilou. ]
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