Restaurer pour l'amour du bois
Source: Lise Fournier, Le Soleil , 3 novembre 2009.
Faut-il s’offusquer de voir des propriétaires se débarrasser d’armoires en chêne massif sous prétexte que des panneaux à pointes de diamant, c’est passé de mode? Sans porter de jugement sur ce type de comportement, Jocelyn Chamberland tient toutefois à préciser qu’en 2009, il faudrait débourser de 30 000$ à 60 000 $ pour équiper une cuisine d’armoires en chêne massif comme il s’en faisait dans les années 60. (…)Jocelyn Chamberland se sent d’autant plus concerné par la préservation des bois durs comme le chêne, l’érable, l’orme ou le noyer qu’il travaille à restaurer des meubles. «Dans ma famille, c’est presque une vocation», dit-il. Son grand-père était peintre d’église, son père ébéniste-peintre et lui dirige l’entreprise Centre le décapeur A.C., que sa famille a fondée en 1979. (…)Dans la petite entreprise de la 7e Rue à Limoilou, l’équipement s’est modernisé avec les années, mais fondamentalement la restauration reste un travail d’artisan, déclare M. Chamberland. (…)
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