Scène urbaine : les téléphones publics, vestiges d’une autre époque…
Rendons à César ce qui appartient à César: c’est le texte d’un Montréalais au verbe très imagé qui m’a inspiré pour la scène ci-contre immortalisée sur la 3e Avenue. Merci!Le dernier Superman? (Source: Sylvain Duguay, La Presse, 9 mars 2009.)
Vous ne les voyez presque plus, terrés dans les arrière-boutiques, derrière des colonnades de mosaïque ou près de toilettes malodorantes.À en croire les uns, ce sont des boîtes de Petri contaminées qui ne méritent que la fumigation; pour d’autres, c’est l’espoir têtu que le doigt fouilleur rencontrera la bonne fortune.À certains endroits, ils sont encore grégaires, mais on les voit de plus en plus souvent solitaires.Bornes bornées, les téléphones publics semblent des vestiges d’une autre époque, qui est pourtant toujours la mienne. Dépourvu de cellulaire et de montre par désintérêt plutôt qu’en réponse à un quelconque appel à la résistance, les téléphones publics me sont essentiels. (…)
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