Cohabitation auto-vélo : relation orageuse
Source : Katia Gagnon, La Presse, 22 mai 2010.
(…) Pour certains automobilistes, la place des vélos, c’est sur les pistes cyclables, pas ailleurs. Est-ce que ces pistes ont créé un effet boomerang en ghettoïsant les vélos?Suzanne Lareau [présidente de Vélo-Québec] : Les pistes cyclables ont démocratisé le vélo. Mais on ne peut pas demander aux cyclistes de se confiner aux pistes cyclables. Les vélos ont le droit d’être sur la route. Et à certains endroits, les pistes sont tellement mal faites que les cyclistes ne veulent pas les emprunter.Brigitte Roussy [porte-parole du CAA] : Bien sûr, les vélos ont le droit de rouler partout. Mais s’il y a un moyen d’être plus en sécurité, c’est peut-être intéressant de faire ce choix. On est aussi responsable de ne pas mettre sa vie en danger.Les cyclistes qui font de l’entraînement – et donc qui roulent très vite – se sont multipliés dans les dernières années. Est-ce que cela pose un nouveau défi?S.L. : Ça dépend où ils s’entraînent. Sur de petites routes de campagne, c’est l’endroit idéal. En ville, ça pose un problème. Un cycliste qui roule à 30 km/h en ville, je trouve ça complètement inadapté.B.R. : La vitesse pose problème. On a réglementé à 40 km/h dans certains quartiers de Montréal. Mais s’il n’y a jamais personne pour faire respecter les limites de vitesse…
[ La suite. À lire entre autres billets : La bicyclette, cette mal aimée (1) : bande cyclable pour voitures…. ]
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