Source : Lise Fournier, Le Soleil, 11 septembre 2010.
Bientôt, ils seront des milliers à planter des fruits, des légumes et des fines herbes dans tous les espaces inutilisés de Québec, à commencer par les toits plats de la basse-ville, qui se prêtent à merveille à l'agriculture urbaine.C'est du moins ce que souhaite Francis Denault, qui rêve de voir se multiplier les potagers dans la cité. Et pour que le message passe, le jeune homme a fondé avec d'autres l'organisme à but non lucratif Les Urbainculteurs, dont l'objectif est d'inculquer aux gens le réflexe de planter quelque chose d'utile et de comestible dans les espaces inutilisés de la ville, que ce soit les toits, les stationnements, les arrière-cours, les balcons et même les bords de fenêtres. «Arrêtez de mettre des cèdres et du gazon, dit-il, plantez plutôt des produits que vous pourrez déguster.» (...)Pour ce passionné, il est clair que l'avenir des jardins urbains dépasse largement les toits des immeubles. En se promenant dans les rues de Québec, le jeune homme imagine déjà les falaises de la ville couvertes de vignes, d'arbres fruitiers; les parkings abandonnés remplis de tomates, de céleris, de poireaux, de poivrons, de laitues et de pommes de terre. (...)
[ La suite. À consulter notamment : L’agriculture urbaine pour tous : retour sur les Urbainculteurs. ]