Depuis belle lurette, la propriété d’Yvan Dubé ne manque pas d’attirer les regards admiratifs des passants sur la 3e Rue Est. En été, de majestueuses plantes vertes, mises en valeur par un éclairage nocturne, confèrent un air de Caroline du Sud à la façade de sa maison.
Trésors d’arrière-cours (1) : Le p’tit jardin botanique d’Yvan Dubé
Depuis belle lurette, la propriété d’Yvan Dubé ne manque pas d’attirer les regards admiratifs des passants sur la 3e Rue Est. En été, de majestueuses plantes vertes, mises en valeur par un éclairage nocturne, confèrent un air de Caroline du Sud à la façade de sa maison.
« Mon jardin en est un en pots, qu’on sort au printemps et qu’on remise dans la serre à l’automne, témoigne-t-il. C’est un coin de palmiers, de cactus, d’espèces exotiques mêlés à travers des sapins bien de chez nous. Comme j’aime le sud, je me le paye ici en y mettant en plus la lumière et la musique d’ambiance ! »
Objet de reportages élogieux à une certaine époque, cette végétation luxuriante en pots s’étirait même jusqu’à l’intersection de la 8e Avenue ! Aujourd’hui, c’est dans sa cour arrière qu’on peut pleinement admirer, en juillet et en août, l’œuvre centrale, exceptionnelle d’Yvan, qu’il nomme avec affection « mon p’tit jardin botanique ».
En prenant possession de la maison familiale, il y a 39 ans, l’ex-éducateur spécialisé a pu sans contrainte y cultiver sa passion pour l’horticulture. Sitôt débarrassée d’un garage délabré, sa cour arrière agrandie accueille une « vraie » serre pour entreposer l’hiver toutes ces espèces végétales de diverses provenances qui avaient vite fait d’encombrer la demeure d’Yvan.
Il raconte avec passion ses collectes de plantes grasses en Arizona et au Texas en compagnie de feu Léon Prince, lui aussi bien connu dans les années 1980 pour son parterre de cactus à Cap-Rouge. « On devait bien sûr avoir le permis d’importation de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour être en règle », insiste-t-il. Les deux amis ont connu d’autres mordus, échangeant avec eux dans le but d’enrichir au fil du temps leurs jardins respectifs composés en grande partie de leurs récoltes et leurs « rejetons ».
L’aménagement renouvelé à l’année du « p’tit jardin botanique » est le fruit d’un patient, solitaire et très physique travail qui s’étire de la fin mai à la Saint-Jean Baptiste. Entre autres plantes vedettes, on peut y admirer des euphorbes d’Afrique, des yuccas, des palmiers nains, des dracénas de grande taille en fleurs, une Agave horrida « aux feuilles tellement dures et acérées qu’elle pourrait tuer quelqu’un », et bien sûr, toute une collection de cactus et autres plantes grasses regroupés notamment sur une tablette au deuxième étage de la maison, en continuité de la cour intérieure.
Fin septembre, début octobre, c’est le temps pour Yvan Dubé d’entreposer son précieux jardin dans la serre…
« Un travail de plus en plus exigeant, confie-t-il en conclusion, mais que je vais poursuivre encore quelques années », au grand bonheur de ses admirateurs !
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