À vélo dans Québec : ça joue dur dans la rue
Par hasard, j’ai monté, hier, un petit dossier sur le “vélo décontracté” que j’ai observé à Paris!Par les temps qui courent à Québec, on parle beaucoup de la difficile cohabitation vélo-auto, entre autres dans cet article (un côté de la médaille?) publié récemment. Est-ce une impression que ça “joue plus dur” en haute-ville, où se déroule ce reportage? J’aimerais bien savoir par ailleurs à quelle vitesse circulait le journaliste au coeur de cette dangereuse circulation…Je reviendrai sur le sujet dans les prochains jours.Source : Samuel Auger, Le Soleil, 30 juin 2010.
(…) Le parcours est bien connu de l’auteur de ces lignes. Le bitume de la capitale n’a plus tellement de secret pour mon vélo, qui a parcouru des milliers de kilomètres sur les boulevards et les grands axes routiers de Québec. Pourquoi y retourner? Pour immortaliser en vidéo ce qui ressemble parfois à un modeste parcours du combattant. Les feux rouges non respectés, les priorités bafouées, les mastodontes de la route qui frôlent le maillot du travailleur à vélo… et les cyclistes dans l’erreur prenant les trottoirs comme terrain de jeu. Cette réalité de milliers d’usagers de la route a été captée sur le vif, hier matin, en pleine heure de pointe. Dans le coeur de l’action.Les règles du jeu? Fuir comme la peste les pistes cyclables. On se met dans la peau du travailleur, du cycliste utilitaire. Les grandes artères sont favorisées : boulevard René-Lévesque, chemin Sainte-Foy, boulevard Laurier, boulevard Charest. (…)
[ La suite. À lire entre autres billets : Cohabitation auto-vélo : relation orageuse. ]
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