L’autoroute Laurentienne : Une nouvelle vision

Tiré du billet de Gérald Gobeil.Source : Gérald Gobeil, Québec Urbain, 4 avril 2011.

(…) Merci à Nicolas Labrie, André St-Pierre et Marie-Ève Pelletier. (…) L’autoroute Laurentienne traverse un territoire autrefois agricole reliant centre-ville, banlieues et régions. Son imposition brutale marque le paysage: friches, imperméabilité, paysage évidé et désordonné. La Ville de Québec, en collaboration avec le MTQ, projette de transformer la portion de l’autoroute Laurentienne située au Sud de la rue Soumande en boulevard urbain. Une telle transformation aura inévitablement des répercussions sur le tronçon qui demeurerait autoroutier plus au Nord. Comment alors marquer une transition adéquate entre le paysage de la vitesse et le paysage urbain? Actuellement, l’autoroute est une barrière infranchissable marquée par des bretelles et des friches, avec peu de séquences pour en marquer le paysage. Bref, elle n’est conçue que pour l’efficacité des déplacements à haute vitesse dans l’axe Nord-Sud. Dans une optique de mobilité durable, la mission du projet est de repenser l’autoroute Laurentienne comme paysage d’entrée de ville et comme axe de décélération progressive en vue de l’arrimer à un boulevard urbain structurant pour les transports collectifs et actifs. L’intention principale consiste donc à réaménager l’autoroute en amont pour orchestrer une décélération progressive vers le centre, en plus de composer un paysage d’entrée qui retisse les quartiers. En ce sens, la mémoire des lieux devient un parasite s’étendant sur les territoires de la vitesse; elle provoque une décélération progressive et une prise de conscience de ce qui est, a été et sera. (…)

[ La suite. À consulter entre autres billets : L’autoroute Laurentienne à l’échelle humaine et Des scénarios pour gérer la circulation autour du futur amphithéâtre. ]

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