Source : David Desjardins, Voir (chronique), 14 décembre 2011
C’est le paysage qui nous a avertis du sort des 600 travailleurs de la Stadacona. Dans le ciel d’hiver, il manquait soudainement le nuage vertical qui coupe toujours l’horizon en deux. Il y avait bien les quelques volutes faméliques qu’on devinait être celles du système de chauffage, mais les grandes cheminées, elles, s’étaient éteintes. Le panache de fumée qui signalait en permanence l’existence de ce qui fut autrefois la Daishowa a disparu quelques jours avant Noël. (...)
[ La suite. À lire notamment : Fermeture de Papiers White Birch : les ex-employés en furie. ]