Sort de Papiers White Birch : un point de vue

Vue en direction S à partir du boulevard Henri-Bourassa. Photo : Jean Cazes, 17 novembre 2011.
Source : Jacques Noël, Le Journal de Québec (Opinion du lecteur), 26 novembre 2011.

Les Papiers Birch, alias la Reed, alias la Stadacona, alias l’Anglo de mon enfance, qui pollue et empeste la ville depuis des générations, va enfin fermer. Cette papeterie du XIXe siècle n’a plus sa place en face du Vieux-Québec, site du patrimoine mondial de l’Unesco, qui attire six millions de touristes par année. Que le gouvernement du Québec profite de l’occasion pour enfin l’exproprier (on parle de 150 millions). Si la compagnie veut continuer à produire, qu’on lui paie le déménagement à Sainte-Anne-de-Beaupré, sur le site de l’ancienne Abitibi (la région ne va donc pas perdre d’emplois). Que le gouvernement rase tout, nettoie le terrain et y construise le nouvel Hôtel-Dieu de Québec (en construisant du neuf, ça va coûter moins que les 900 millions projetés). Les terrains restants pourraient être lotisés et vendus pour des condos de luxe. Finie la papeterie qui pue et empeste Québec depuis trop longtemps.

[ À lire notamment : Papiers White Birch : «Un comportement asocial intolérable», dénonce Raymond Côté. ]

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