La Brûlerie d’Estimauville : premier commerce d’un futur écoquartier!

La Brûlerie d’Estimauville a ouvert en janvier dernier au rez-de-chaussée du nouvel immeuble du fédéral. « On est indépendants!», précise d’entrée de jeu Charles Tardif. Le jeune propriétaire du café/bistro originaire d’Asbestos raconte comment il a cultivé sa passion des gens, du service, de la nourriture pour en venir à fonder son commerce.

Étudiant, j’étais serveur dans des restaurants de Québec, certains de haut de gamme. Il y a sept ans, j’ai terminé mon baccalauréat en sciences de la consommation de la faculté d’agroalimentaire de l’Université Laval. Un établissement hôtelier de Stoneham m’a ensuite engagé pour faire une étude de marché et où j’ai aussi travaillé comme directeur de la restauration. Puis j’ai été directeur de la Maison de Jade… »

Charles a accompli durant quatre années à ce restaurant des tâches diverses, entre autres dans la gestion des ressources humaines. Il y a aussi mis à profit ses talents de rédacteur pour la publicité et le placement média. Fort de cette expérience, il décide avec l’aide de deux associés de se lancer en affaires.

Nous savions que l’écoquartier s’en venait; nous avons profité d’une belle opportunité. Le gouvernement fédéral avait des critères de sélection, on a déposé une offre, et notre projet a été retenu en priorité. »

Café/bistro différent, clientèle variée

Notre vocation est davantage tournée le midi vers la sandwicherie et des repas chauds variés et santé, et en soirée sur notre menu de sushis, résume Charles Tardif. Nous avons un service de traiteur et nous offrons aussi une grande variété de bières, vins et spiritueux. Nous recevons régulièrement de bons commentaires des clients concernant la qualité de nos produits faits maison. Nos légumes sont coupés à la main et nos fournisseurs sont locaux, insiste-t-il. C’est pratique, ça assure la fraîcheur et on encourage le monde de la place. Nous utilisons aussi du café certifié Bio. Il faut être écoresponsables! »

À la Brûlerie d’Estimauville, la déco, en harmonie avec les vastes baies vitrées de l’immeuble, est résolument contemporaine, raffinée. « Par exemple, nos chaises sont d’importation italienne. » La capacité d’accueil à l’intérieur est de 80 clients qui peuvent profiter d’une connexion internet sans fil. À cela s’ajoutent 54 places à la terrasse extérieure. Une dizaine d’employés s’affairent dans le café/bistro au plus fort de la saison.Toutes sortes de clients fréquentent la Brûlerie d’Estimauville, à commencer bien sûr par les 750 employés de l’immeuble du fédéral, auxquels devraient se joindre ceux d’un éventuel deuxième édifice. Charles distingue par ailleurs les clients plus « locaux » provenant du vaste secteur de Maizerets et de l’ouest de Beauport. « Nous recevons aussi des groupes de voyages organisés, et on peut adapter notre menu en conséquence. »La construction des premières unités d’habitation de l’écoquartier est prévue en principe au printemps 2013. Charles Tardif aime bien la vision de petits commerces et de vie de quartier qu’on veut y recréer, un peu à l’image du Vieux-Limoilou.

Dans l’attente d’une véritable clientèle de proximité, conclut-il, il faut penser différemment. Par exemple, nous souhaitons développer une clientèle d’affaires, en particulier celle des hautes technologies à la recherche de places moins traditionnelles comme à la Brûlerie d’Estimauville où l’atmosphère n’est pas hautaine et la qualité du service et des produits est mise à l’avant-plan. »

La Brûlerie d’Estimauville1550, avenue D’EstimauvilleQuébec G1J 0B9418-666-9993

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