Effervescence limouloise…

Que se passe-t-il à Limoilou? D’où vient ce mélange de bouillonnement, de turbulence et d’agitation dans le quartier? Monlimoilou.com présente une réflexion en trois billets sur cette effervescence.

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Plusieurs découvrent ou questionnent depuis quelques temps l’effervescence de certains quartiers centraux de Québec. iphone xr hoesje Il est en effet surprenant de constater avec quelle rapidité ces quartiers voient leur population changer, accueillant de plus en plus de jeunes et de familles. iphone 11 pro max hoesje Dans le Vieux-Limoilou, notamment, les signes de cette effervescence urbaine ne manquent pas : ouverture de nombreux nouveaux commerces de proximité et de destination sur la 3e Avenue et sur le Chemin de la Canardière, naissance d’une association de commerçants, construction de plusieurs condominiums sur la 8e Avenue, augmentation du nombre de familles (l’école Saint-Fidèle a presque dû ouvrir un troisième groupe de maternelle alors que la commission scolaire remettait en cause l’existence même de l’établissement il y a sept ans!).Si plusieurs s’inquiètent de voir ces quartiers transformés par l’arrivée de ces nouveaux résidants, il est important de noter que le phénomène est courant dans les grandes villes nord-américaines.

Mais qu’est-ce qui explique cette attractivité soudaine du secteur?

En comparaison, il est facile de comprendre la genèse des mutations opérées dans le quartier Saint-Roch où une succession d’événements déclencheurs ont contribué à revitaliser le quartier : construction du jardin Saint-Roch, implantation de sièges sociaux universitaires et démolition du mail Saint-Roch – toutes des opérations où la Ville de Québec a souvent été maître-d’œuvre. cover iphone 7 Si, dans le Vieux-Limoilou, les changements dans la population sont amorcés depuis une bonne dizaine d’années, aucun événement déclencheur précis ne peut toutefois expliquer le phénomène.Le quartier passe rapidement d’une population de locataires à une population de propriétaires : d’abord attractif en raison du faible coût des bâtiments, il poursuit néanmoins sa mutation malgré l’explosion des coûts observés ces dernières années (un triplex qui se marchandait autour de 150 000$ en 1990 peut maintenant se vendre jusqu’à 360 000$). Manifestement, le caractère abordable n’est plus le principal facteur. Difficile, donc, d’expliquer cette attractivité soutenue, sinon par les qualités mêmes du quartier.Nous ne sommes plus ici en présence de l’opposition traditionnelle entre ville et banlieue. cover iphone 7 plus Certes, les Limoulois sont des urbains, mais le quartier a d’abord été érigé en opposition à la ville-centre, et les caractéristiques propres à ce mode d’habiter sont encore présentes : proximité des voies rapides, importante présence de végétation, présence de cours arrières, etc. iphone 7 8 hoesje Toutefois, en raison de la densité du tissu urbain, c’est bien la ville que les nouveaux ménages choisissent. iphone x xs hoesje Les nouveaux arrivants choisiraient donc d’abord un mode d’habiter, en influençant à leur tour, par leur manière d’habiter et de consommer, l’image du quartier : augmentation des déplacements à pied, en vélo ou en autobus, proximité des commerces ou du lieu de travail, accès rapides vers les pôles régionaux et les grands espaces verts de la ville, proximité des écoles, diversité de l’offre en services et commerces… iphone 6 6s plus hoesje Un véritable cercle vicieux!Les citoyens seraient-il donc eux-mêmes à la base de cette effervescence urbaine? La question se pose…

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La suite la semaine prochaine avec La réponse à l’effervescence et Comment cultiver cette effervescence?[ En complément, à écouter : L’embourgeoisement de Limoilou : y’a-t-il une menace? (Radio-Canada).