Un Bazar couru, mais en marchant
Le Grand Bazar des ruelles, c’est le temps de l’année où les ruelles deviennent autre chose que des lieux de passage. Beau et bon débarras pour certains qui écoulent vêtements, livres et jeux de l’enfant qui a grandi; chasse à l’aubaine pour d’autres qui cherchent peinture, vaisselle ou poussette pour l’enfant à naître. C’est bien connu: les bébelles des uns deviennent les trésors des autres. C’est pas Article 721 qui dirait le contraire en tout cas.Marché public à ciel ouvert, donc, soumis au bon-vouloir de la météo. Cette fois, on en a été quittes pour une soudaine averse, que quelques acheteurs compulsifs auront peut-être interprétée comme un signe pour refroidir leurs ardeurs, question de ne pas ramener à la maison une cinquième théière en autant d’années d’existence du Bazar. Est-ce cette Limouloise qui invitait à faire la danse du soleil pour conjurer le mauvais sort ou l’animation persévérante des musiciens dans le coin de l’école Saint-Fidèle, toujours est-il que le ciel comme les visages ont rapidement repris leurs chaudes couleurs.On en dénombrait d’ailleurs beaucoup, de ces visages samedi. Car le Bazar des ruelles, c’est aussi, voire surtout un prétexte pour rencontrer ces familles, ces jeunes, ces amis qui composent la faune urbaine de Limoilou. Prétexte, aussi, pour prendre une marche et re-découvrir ce quartier qui n’a pas fini de se dévoiler.
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