Un vendredi à Limoilou en musique
Pour une nouvelle année, Limoilou en musique était de retour sur la 3e Avenue. Le soleil s’était mis de la partie au plus grand plaisir de la foule dépareillée. Les skateurs faisaient leurs acrobaties accueillies par de généreux applaudissements tandis que sur la scène musicale, les groupes se succédaient.
Le public s’est d’abord attroupé dès 18h30 sur les trottoirs de l’avenue pour l’International du Skate. Que l’on s’intéresse ou non à ce sport connaissant un regain de popularité, on ne pouvait être qu’impressionné par les prouesses des participants. Entourés de multiples photographes et caméramans, ces derniers enchaînaient les sauts et les pirouettes sous les yeux ébahis de la foule.
Puis, à 19h30 pile (on apprécie cette ponctualité si rare lors des spectacles), les Robert’s Creek Saloon sont montés sur la grande scène au coin de la Canardière et 6e Rue. L’assistance était nombreuse et enjouée de découvrir un des groupes gagnants du rendez-vous musical de Limoilou en vrac. Évoluant entre le blues et le swing ponctué de quelques tirades engagées particulièrement appropriées aux festivités de la Saint-Jean Baptiste, les cinq garçons, tous cravatés, en ont charmé plusieurs. On pouvait observer les têtes qui dodelinaient au rythme de la trompette et certains, mêmes, se risquer à quelques pas de danse.
A suivi Sam Éloi, un autre des gagnants du rendez-vous musical. Dans un genre bien différent, accompagné de Shampouing et des quelques musiciens de la formation Mauves, celui-ci a offert à un public plus dispersé un pop-rock poétique. Ce fut le moment où les enfants, probablement ravis de pouvoir se coucher un peu plus tard, se sont mis à faire mille prouesses devant la scène. On ne sait pas au juste qui était le plus attendrissant du groupe ou de ses petits spectateurs.
Le froid est tombé vers les 20h30, mais on se tenait au chaud dans l’assistance pour écouter Angel Forrest. Offrant une prestation des plus énergiques, sans un accroc, il était facile de noter les 25 ans de carrière de l’artiste. Définitivement blues, sa voix magique a signé pour nous la fin de la soirée. Sachant que Shampouing jouait au Bal du Lézard à 23h00, les plus fatigués pouvaient dormir sur leurs deux oreilles, ce dernier offre toujours des spectacles électrisants.
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