Contamination des sols due à la poussière rouge: pas de risque significatif

Quartier Limoilou
Photo: Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec
En mars 2014, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs a rendu public un rapport sur la caractérisation des sols du secteur Limoilou, dans l’objectif de répondre aux inquiétudes de la population liée à l’impact des épisodes de poussière rouge sur la contamination des sols. Verdict? Pas de risque significatif.Selon le rapport, publié sur le Web, ce sont sept terrains qui ont été échantillonnés afin de «vérifier de façon quantitative la présence de nickel dans les sols de surface, et de déterminer si les concentrations trouvées pouvaient représenter un risque potentiel en fonction des critères applicables de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés».Ont ainsi été analysés: le secteur de la Baie de Beauport, du Domaine Maizerets, le parc d’Iberville, le jardin communautaire de la rue des Sables, le secteur de la rivière Saint-Charles (à la hauteur de la 4e Avenue), le parc Sylvain-Lelièvre et, enfin, le parc de la Jeunesse. Le choix de ces zones a été effectué en fonction de leur localisation dans la zone d’exposition aux vents dominants en provenance du Port de Québec, entre autres critères.Et les résultats? «Bien que les préoccupations concernant le rejet dans l’atmosphère de poussières provenant du Port de Québec étaient surtout reliées à la présence de nickel, la caractérisation exploratoire effectuée sur des sols de surface n’a pas soulevé de dépassement des critères applicables concernant cette substance», indique le rapport.On remarque, certes, des concentrations en métaux (nickel, cuivre, zinc) légèrement plus élevées dans les échantillons de surface, et ce, «même à une distance de 2600 mètres du Port de Québec dans le sens des vents dominants». Donc, oui, une légère influence des poussières qui se seraient déposées dans le secteur Limoilou est observable, mais cela, à des concentrations toujours inférieures aux critères applicables.

Certaines zones échantillonnées, telles que la zone sud du Domaine Maizerets, la zone gazonnée du jardin de la rue des Sables et la bordure de la rivière Saint-Charles ont présenté des concentrations plus élevées en zinc, en plomb et en cuivre à la profondeur 15-20 cm, cependant, ces concentrations ne seraient pas attribuables aux émissions atmosphériques», précise-t-on.

Au final, en ressort que, bien que partielle, la caractérisation exploratoire réalisée indique «qu’il n’y aurait pas de risque significatif en relation avec la présence de métaux dans les sols échantillonnés».[ À lire aussi: Limoilou: la poussière rouge inquiète encore ]