Élections scolaires district 8: portrait de Marc-André Rivard

Dans le cadre des élections scolaires qui auront lieu le 2 novembre prochain, Monlimoilou.com a fait parvenir un questionnaire à tous les candidats se présentant dans les deux districts de Limoilou. Voici les réponses de Marc-André Rivard, candidat dans le district 8 (Vieux-Limoilou/Lairet).

Pourquoi vous présentez-vous comme candidat aux élections scolaires?

Parce qu’il y a plusieurs enjeux qui me tiennent à coeur. Outre la baisse de la taxe scolaire et le rayonnement de la culture québécoise dans nos bibliothèques, il y a surtout l’enjeu de l’intimidation qui reste un fléau dans tous les établissements d’enseignement. J’aimerais, durant le mandat que mes concitoyens m’offriraient, travailler sur une politique portant sur l’intimidation et la violence dans les établissements d’enseignement de notre commission scolaire. Cette politique viendrait soutenir la loi actuelle tout en donnant un aspect distinctif à notre commission scolaire.

Les élections scolaires sont remises en question par de nombreuses personnes et le ministre Yves Bolduc a lui-même dit qu’il s’agissait d’une forme de test. Pourquoi les élections scolaires sont-elles utiles?

Parce qu’elles permettent aux citoyens d’exprimer leur appui à des enjeux qui leur tiennent à coeur. Toutefois, il serait irréaliste de croire que la totalité des citoyens s’y intéressent, mais puisque la commission scolaire a un pouvoir de taxation, je crois toujours important qu’il y ait une représentation. Le système n’est pas parfait, je l’accorde, et c’est la raison pour laquelle je crois pertinent de vérifier comment l’améliorer. Serait-il possible de fusionner les commissions scolaires avec les conseils municipaux, voire les MRC? C’est une avenue qu’il serait intéressant d’aborder.

La Commission scolaire a fait face à d’importantes compressions budgétaires dans les dernières années et a dû présenter des budgets déficitaires. Selon vous, est-il encore possible de couper sans comprimer les services aux élèves?

Je le crois. Par contre, il faut trouver un moyen d’arriver à faire ces compressions. Le service que la Commission scolaire offre à la communauté pourrait s’en voir affecté faiblement tout en aidant les finances de la Commission scolaire.

Les élections scolaires servent à élire des dirigeants et des administrateurs, mais aussi des personnes qui ont des valeurs précises. Quelles sont les valeurs et le projet éducatif que vous préconisez pour la Commission scolaire de la Capitale?

Les valeurs que je préconise sont nombreuses. Parmi celles-ci, je préfère mettre de l’avant le développement de la personnalité et l’engagement dans la société. Je crois qu’il est important que les individus qui fréquentent les centres d’enseignement de la Commission scolaire de la Capitale soient des citoyens à la fois responsables et autonomes. Qu’ils soient solidaires et respectueux et qu’ils soient capables d’accroître positivement l’impact qu’ils ont dans leur collectivité.

Pouvez-vous nous résumer votre opinion du système d’éducation public au Québec et, plus précisément, des écoles publiques de Limoilou?

Je pense que le système d’éducation public du Québec est exceptionnel pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce qu’il est unique en son genre et qu’il permet non seulement d’offrir une main-d’œuvre de qualité en fin de parcours, mais aussi des citoyens prêts à relever de nouveaux défis. En ce qui concerne les écoles publiques de Limoilou, la réalité que j’expose plus haut s’applique aussi! Elles sont uniques, offrent aux étudiants une place où s’épanouir et découvrir ses limites.

L’ancienne école Stadacona appartient toujours à la Commission scolaire de la Capitale et n’a pas été vendue à ce jour. Que souhaitez-vous pour cette ancienne école?

Malgré l’histoire qui pourrait s’y rattacher, je crois qu’il est dans l’intérêt de vendre ou louer l’établissement étant donné la situation financière de la Commission scolaire. Il serait quand même préférable d’encourager tout acheteur ayant un intérêt pour la chose sociale.