Jeune famille cherche propriété en ville (1) – La quête

2e Avenue, quartier Limoilou
2e Avenue, Vieux-Limoilou. 14 août 2014
Depuis novembre dernier, je suis officiellement en recherche d’une propriété dans le Vieux-Limoilou. Plus de huit mois après le début de nos recherches, j’ai envie de partager avec vous le fruit de nos investigations et de témoigner de ce que ce processus révèle sur le quartier en 2014. Aventures en cinq temps sur le thème de l’accession à la propriété.Débutons par la «quête». Lorsqu’on a décidé d’emménager dans le Vieux-Limoilou il y a deux ans, on se disait qu’on allait d’abord voir si on aimait le quartier avant d’y acheter une propriété. Après un an et demi, le bilan était clair: on voulait y rester – quoiqu’on laissait la porte ouverte pour Saint-Roch et pour la portion est de Saint-Sauveur. En plus d’être une famille urbaine, tous nos intérêts (travail, famille, amis, etc.) étaient regroupés au centre de Québec. On souhaitait donc continuer à «vivre en ville», pour peu qu’on puisse accéder à la propriété à un coût raisonnable.Amis et collègues ont eu tôt fait de nous dire des choses du genre: «Bonne chance pour trouver dans le Vieux-Limoilou. Toutes les jeunes familles cherchent la même chose que vous et vous allez voir: c’est la cohue!» Ou autre classique: «Vous trouverez jamais ou sinon, ce sera en mauvais état ou avec des fondations plus ou moins stables sur sol vaseux.» Hmm, pas trop encourageant.Quelques jours après nos premières visites paraissait, sur Monlimoilou.com, un texte sur les jeunes familles cherchant un nid douillet urbain. Ouch, nouvelle douche d’eau froide! Notre budget étant dans les mêmes eaux que ce qui était présenté dans ce texte, une dose de pessimisme nous a vite envahis. Au même moment, des amis nous disaient: «Si vous voulez une maison unifamiliale, allez dans Lairet ou Maizerets, c’est beaucoup plus facile d’en trouver (et dans le cas de Maizerets, moins cher)». Mais les bungalows, ce n’était vraiment pas notre tasse de thé et on voulait rester près de la 3e Avenue et de tous les services à distance de marche. On a décidé d’attendre de voir «l’état du marché» avant d’élargir nos recherches.D’autres questionnements ont ensuite surgi. Agent immobilier ou pas? Le site duproprio.com étant devenu très populaire, on nous a à plusieurs reprises déconseillé de prendre un agent. À l’opposé, d’autres ne juraient que par tel courtier immobilier qui leur avait permis de trouver la propriété de rêve. Dans notre cas, comme on cherchait une propriété «de niche», il importait de pouvoir se fier sur quelqu’un qui connaissait les particularités du quartier et qui pouvait possiblement trouver une propriété avant qu’elle soit affichée sur le marché. Bref, malgré une mauvaise expérience avec un premier agent, on a choisi d’en prendre un autre pour la suite.On avait donc un budget, un quartier préféré et une orientation claire: soit une maison unifamiliale (oui oui, il en existe!), soit un condo au rez-de-chaussée avec cour, soit un duplex, soit un triplex avec le rez-de-chaussée libre. L’important était d’avoir trois chambres à coucher pour la famille qui s’agrandissait. Avec toutes les pancartes à vendre qu’on voyait un peu partout dans le quartier, était-ce si difficile de trouver une de ces possibilités dans le Vieux-Limoilou?

La suite demain

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