La dernière cigarette

Les cigarettes électroniques gagnent non seulement en popularité mais, ce faisant, elles gagnent aussi la 3e Avenue. Dans les prochains jours, la boutique e-vap ouvrira ses portes aux fumeurs qui cherchent une alternative à la cigarette.

Les cigarettes électroniques gagnent non seulement en popularité mais, ce faisant, elles gagnent aussi la 3e Avenue. Dans les prochains jours, la boutique e-vap ouvrira ses portes aux fumeurs qui cherchent une alternative à la cigarette.

e-vap, c’est Alexandre et Jonathan Painchaud, Maxime Fiset et Louis-Philippe Lalonde, quatre anciens fumeurs convertis à la cigarette électronique qui, en avril dernier, ouvraient une première succursale dans Saint-Sauveur. Les affaires étant florissantes, ils ont décidé de débarquer à Limoilou, «pour répondre à la demande», explique Alexandre.

Cette demande, c’est celle de tous ces accros au tabac qui n’arrivent pas à écraser. Tous ceux qui, comme Alexandre, ont culpabilisé une bonne partie de leur vie, une puff à la fois. À ce titre, l’ex-fumeur est convaincu que la cigarette électronique n’est pas qu’un effet de mode. «Elle répond à un besoin qui n’avait jamais été adressé avant», estime-t-il : celle d’offrir une alternative satisfaisante à la cigarette. Car, contrairement aux timbres antitabagiques et autres Nicorettes, la cigarette électronique comblerait à la fois la dépendance à la nicotine et la dépendance liée à la gestuelle. «Le fait de continuer d’inhaler et d’exhaler, ça fait partie du plaisir», fait-il valoir par expérience.

Je vape, tu vapes, il vape…

Il faut savoir que la version électronique, fonctionnant à pile, ne contient pas de tabac. On peut y verser une solution de nicotine liquide qui, chauffée, créera une vapeur que les utilisateurs respirent. D’où, d’ailleurs, l’invention du néologisme «vaper», car ses nouveaux disciples tendent même à proscrire le verbe «fumer» de leur vocabulaire. Alexandre reconnaît néanmoins qu’on ne peut pour autant prétendre que la cigarette électronique est «bonne» pour la santé; pour l’heure, les avis des experts sont partagés et peuvent varier, du reste, au gré de la cigarette électronique testée.

Toutes ces informations sont divulguées sans cachette au client qui se présente au comptoir. «Il n’y a pas de pression pour acheter. Les gens viennent ici, prennent leur temps… On donne même du café», souligne-t-il. Pour ces clients qui s’attarderont, fauteuils et bancs seront à leur disposition. Les indécis pourront également tester à la table d’essai différents liquides, dont il existe une variété de saveurs. La boutique de Limoilou n’est pas encore ouverte que, déjà, Alexandre confirme que les jours sont comptés pour d’autres fumeurs: E-vap a des velléités d’expansion.

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