Limoiloup, parle-nous de Limoilou
- Le loup point de repère, croisé lors du retour à la maison ou en balade sur la 3e Avenue;
- Le loup ludique, dont l’emplacement dans le magasin ou l’habillement devenaient un jeu à découvrir pour certains répondants;
- La salutation au loup, par un regard «les yeux dans les yeux» ou un «Salut loup!» devenu rituel.
Après le brasier, une quatrième dimension allait s’ajouter à la relation: le loup magique, auquel on accrochait un voeu à son cou en passant par la boutique Article 721, qui avait lancé l’initiative.Mais quelle portée symbolique porter à cet attachement? «Dans leurs réponses, les participants mettent en relation étroite le loup avec ce que leur inspire le quartier Limoilou. En quelque sorte, nous pouvons dire que le loup personnifie Limoilou», analyse la Limouloise d’origine. Ainsi, certains reconnaissent au loup une force morale et de la résilience, assimilant son statut de survivant à celui d’un quartier «qui résiste au temps». Animal fier aux yeux d’autres, il renvoie à la fierté d’un quartier où règne un esprit de communauté et de solidarité. Bref, «Limoiloup canalise les représentations que les participants ont d’eux-mêmes et du quartier», résumera Sophie Hamel-Dufour.
Limoiloup, symbole par excellence du quartier?
La deuxième partie de l’enquête portait plutôt sur les caractéristiques et les éléments symboliques de Limoilou; le loup en faisait-il partie? (roulement de tambour…)«Si plusieurs participants voient dans le loup une mascotte et un emblème du quartier, observe la sociologue, il s’avère que la diversité des éléments symboliques identifiés [par eux] ne le place pas au premier rang. C’est plutôt la 3e Avenue qui gagne la palme.» (applaudissements ou huées)L’occasion est toutefois belle, lancera Sophie Hamel-Dufour en terminant, d’identifier un symbole qui traduirait l’appartenance et la fierté des résidents de Limoilou. «Est-ce le loup en lui-même, le loup dans son environnement urbain ou d’autres symboles qui sauraient porter cette appartenance et cette fierté?», s’interroge-t-elle.Pour en savoir plus et consulter les résultats de l’enquête, rendez-vous sur le site de la sociologue: Empreintes sociales.