Pouvoirs des administrations portuaires : Véronique Lalande entendue lundi à Ottawa

Véronique Lalande, de l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec, a été invitée à se présenter devant le Comité permanent des finances, ce lundi 24 novembre à Ottawa, afin d’énoncer un avis lié à des modifications effectuées quant aux droits et pouvoirs des administrations portuaires présentes à l’intérieur d’un Projet de loi omnibus déposé par le Gouvernement Harper.

Pouvoirs des administrations portuaires : Véronique Lalande entendue lundi à Ottawa | 19 novembre 2014 | Article par Raymond Poirier

Première rencontre annuelle du Comité de vigilance des activités portuaires en juin 2014.

Crédit photo: Jean Cazes

Véronique Lalande, de l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec, a été invitée à se présenter devant le Comité permanent des finances, ce lundi 24 novembre à Ottawa, afin d’énoncer un avis lié à des modifications effectuées quant aux droits et pouvoirs des administrations portuaires présentes à l’intérieur d’un Projet de loi omnibus déposé par le Gouvernement Harper.

C’est à l’initiative du Nouveau parti démocratique (NPD) que Mme Lalande aura accès à cette tribune. En effet, les recherchistes de la formation, au fil de leur étude de ce projet de loi de 458 pages, déposé à la Chambre des communes le 23 octobre dernier, ont identifié – entre autres éléments – certaines modifications problématiques quant aux responsabilités des administrations portuaires.

En bref, ce projet de loi semble vouloir leur offrir plus de pouvoir, leur donner, notamment, la possibilité de s’exclure, autant que d’exclure les entreprises qui se trouvent sur leur territoire, des règles de droit commun », explique Véronique Lalande.

L’équipe du NPD a ainsi proposé au Comité permanent d’entendre la représentante de l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec sur la question. La proposition, soumise au greffier, a été acceptée. Et, ainsi, la résidente du Vieux-Limoilou disposera de cinq minutes pour se faire entendre.

Je compte leur dire, entre autres, que les activités portuaires ne se mènent pas en vase clôt, mais plutôt au sein de communautés, dans un cadre environnemental donné et que ces réalités liées à l’occupation du territoire devraient relever du droit commun. On ne peut tout simplement pas leur permettre de ne pas être responsables des impacts que leurs activités peuvent avoir sur la communauté! »

Elle espère plutôt influer sur l’opinion des élus afin de les faire revenir sur cette décision et, de ce fait, les amener à réaliser qu’une plus grande transparence serait plutôt nécessaire, dans les activités liant les administrations portuaires avec les communautés qui les entourent.

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