Prêcher pour sa paroisse : Saint-Albert-le-Grand, la banlieue hésitante
Source : Survivre à Québec, 12 mai 2014 Une soirée typique au coin de la 1re Avenue et de la rue des Peupliers. À un rythme soutenu, les Métrobus vrombissent sans cesse, apportant leurs lots de passagers pressés de rentrer pour le souper. Peu de choses rappellent l’ancien chemin de Charlesbourg ouvert en 1666 et la longue histoire agricole des lieux qui s’en suivit. Le développement accéléré des années 1950 et 1960 est toutefois bien visible, lui, dans le paysage.Saint-Albert-le-Grand est un exemple typique des derniers quartiers populaires où locataires, propriétaires-occupants et propriétaires se côtoyaient dans des habitations diverses, le plus souvent de petits immeubles à logements. (…)Cette nouvelle paroisse empruntait aussi beaucoup de concepts à la banlieue américaine, une formule de plus en plus en vogue au Québec. (…)Soixante ans plus tard, vivre dans Saint-Albert-le-Grand n’a rien de particulièrement « tendance » même si cette vieille paroisse est plutôt recherchée pour ses loyers décents. (…)[ La suite. À lire aussi : Le potentiel du secteur Sainte-Odile. ]
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