Rencontre citoyenne avec le ministre de l’Environnement

Pierre Châteauvert, candidat dans Jean-Lesage aux dernières élections, la ministre Agnès Maltais, le ministre Yves-François Blanchet et Érick Rivard, président du Parti Québécois Jean-Lesage. Crédit photo : Claire Vignola
C’est devant une salle comble qu’a eu lieu une autre rencontre avec un ministre au Bal du Lézard mercredi dernier. Après les visites successives de Alexandre Cloutier, Pierre Duchesnes, Diane de Courcy, Bernard Drainville, Jean-François Lisée et Agnès Maltais au cours des derniers mois, c’était au tour du ministre de l’Environnement, Yves-François Blanchet, de venir rencontrer les citoyens du quartier.Ce n’est plus un secret pour personne, le comté de Jean-Lesage est un comté chaud qui pourrait basculer d’un côté comme de l’autre aux prochaines élections. Cette perspective était palpable lors de ce énième rendez-vous politique organisé par le Parti Québécois. Sur place, Pierre Châteauvert, candidat aux dernières élections dans Jean-Lesage et chef de cabinet de Agnès-Maltais, a exposé ses récentes actions pour le comté, dont une aide pour la restauration de la Maison Agape et pour l’agrandissement de l’Enfant-Jésus. Il nous a aussi annoncé la venue de la ministre Véronique Hyvon le 26 février prochain au Bal du Lézard. Bref, c’est un total de 8 ministres qui seront passés par le quartier depuis 1 an.Le déroulement de la soirée avec le ministre de l’Environnement a commencé par une longue allocution qui faisait état de sa vision de la gestion de l’environnement au Québec. Fortement teinté par la souveraineté du Québec, le ministre a abordé les problèmes et solutions face à la pollution dans le quartier, mais aussi dans la province. Le tout fut suivi d’une période de questions. Véronique Lalande et son conjoint Louis Duchesne ont tous les deux profité de la présence du ministre pour lui adresser de difficiles questions. Ce fut l’occasion de ramener au premier plan les problèmes de poussières rouges.Véronique Lalande a demandé au ministre quand cesseront définitivement les épisodes de poussières « pour que l’on puisse vivre normalement dans Limoilou sans s’inquiéter de sa santé ». À ceci, le ministre a répondu qu’il ne pouvait faire que deux choses : « Appliquer la loi ou la changer ».  Il a continué en précisant qu’il n’y a « aucune démarche, aucune étape, aucune sanction, aucun avis de non-conformité, aucune ordonnance qui aurait pu être émise à l’endroit des contrevenants du port de Québec qui n’a pas été faite. Tout ce que la loi nous permet de faire, on l’a fait. »Pour l’autre étape, celle de rendre la loi plus sévère, le ministre a déclaré que « tant qu’on n’aura pas dédouané clairement l’enjeu de la juridiction, on ne pourra aller de l’avant, car on pourrait casser le processus. Ce que l’on veut, c’est gagner pour de bon. »Louis Duchesne, pour sa part, a questionné le ministre sur l’absence d’une armée d’experts dans le quartier pour quantifier le problème de la poussière. Le ministre lui a répondu que les fonctionnaires agissent selon leur encadrement légal et qu’ils doivent respecter leur cadre de travail. Il nous a aussi assuré sur le fait que les fonctionnaires sur le terrain sont tout aussi impatients de résoudre le problème. Finalement, le ministre s’est dit lui aussi très impatient de voir le dossier se régler une bonne fois pour toutes.