Trois spectacles d’envergure sont à l’horaire pour l’automne 2014 à la salle Sylvain-Lelièvre du Cégep Limoilou, résultat d’une entente qui la lie au Centre d’art La Chapelle, à Vanier. Une collaboration qui vise à positionner le lieu sur l’échiquier culturel de la capitale.
Un souffle renouvelé pour la salle Sylvain-Lelièvre
Trois spectacles d’envergure sont à l’horaire pour l’automne 2014 à la salle Sylvain-Lelièvre du Cégep Limoilou, résultat d’une entente qui la lie au Centre d’art La Chapelle, à Vanier. Une collaboration qui vise à positionner le lieu sur l’échiquier culturel de la capitale.
L’entente, signée l’an dernier, liait le Centre d’art La Chapelle et le Théâtre Petit Champlain autour de l’animation de la salle Sylvain-Lelièvre. Depuis, les propriétaires du Théâtre ont changé et ceux-ci ont préféré se retirer de l’entente, laissant le Centre d’art poursuivre en solo, de son côté. Mais l’objectif reste le même: continuer à profiter des possibilités offertes par la salle d’une taille de celle du Cégep Limoilou, pour bonifier l’offre de spectacles portée par La Chapelle.
En fait, ce qui a été développé à ce jour est intéressant et ça donne envie de continuer», remarque Jacques Angers, directeur général du Centre d’art La Chapelle.
Il faut dire qu’à Québec, il n’existe que peu de salles de spectacle pouvant rassembler quelque 687 spectateurs; la capacité de la majorité des salles est soit supérieure, soit inférieure.
Évidemment, il y a toujours le défi de faire connaître le lieu. Chaque année, des gens viennent à La Chapelle, à Vanier, et me disent découvrir la salle. C’est la même chose pour la salle Sylvain-Lelièvre : l’endroit est connu dans son milieu, et il faut travailler à le faire découvrir par le grand public et les artistes. Et, dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’y aller une fois pour avoir envie d’y retourner», observe M. Angers.
Pour ce faire, en plus d’une solide programmation, on compte mettre de l’avant les avantages offerts par la salle en matière d’accessibilité et de stationnement. «Par exemple, un stationnement intérieur, chauffé, abordable, en hiver, c’est un véritable cadeau!», lance-t-il.
Pour le moment, l’offre de la salle Sylvain-Lelièvre est portée par les outils promotionnels de La Chapelle, profitant de la dizaine d’années de travail effectué pour développer la notoriété de l’endroit qui attire pas moins de 150 représentations par an. «Et je rêve, éventuellement, de pouvoir donner sa propre identité à la salle, avec son propre dépliant. Tout est à faire et c’est long.»
Pour l’automne 2014, trois spectacles sont à l’horaire. On en espère autant, ou plus, la saison prochaine. Et cela avec une hausse continuelle qui pourrait mener l’offre annuelle vers 10 à 20 spectacles, tout en composant avec un calendrier qui reste également riche en activités étudiantes.
Regard sur l’automne 2014
D’ici là, reste que la saison automnale risque d’attirer son public, avec quelques noms bien connus des amateurs de musique québécoise ou de rock progressif. Ainsi, c’est à Marie-Hélène Thibert qu’il revient d’ouvrir la saison, le 4 octobre prochain.
Il y a déjà 200 billets de vendus et on se lance bientôt dans le sprint final de promotion! Je m’attends à un bon résultat pour ce spectacle-là, autant dans la salle que sur scène», indique Jacques Angers.
Par la suite, c’est Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau qui seront en prestation le 29 novembre, «un classique», selon le directeur général. «Je crois qu’on aura beaucoup de succès», assure-t-il. Et la saison automnale se clôt avec Adrian Belew le 13 décembre, un spectacle qui devrait intéresser les amateurs de rock progressif. Et pour la suite? L’équipe de La Chapelle continue de démarcher. «On garde les yeux bien ouverts, pour saisir au bon moment les opportunités qui se présentent.»
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