Oeuvre d’art devant l’amphithéâtre : « je ne fais pas partie de la gang »

Source : Le Soleil, Baptiste Ricard-Châtelain, 24 octobre 2015 

L’artiste multidisciplinaire Luc Archambault déplore le procédé de sélection mis en place par le ministère de la Culture pour choisir l’oeuvre de 1,125 million $ qui sera installée devant l’amphithéâtre de Québec.

Bien connu dans la région de la capitale, M. Archambault regrette que le choix des cinq finalistes pour le concours d’art n’ait été fondé que sur les réalisations passées des candidats, pas sur le projet d’oeuvre qu’ils entendent développer pour la place Jean-Béliveau. Le jury a évalué les travaux des huit dernières années des artistes volontaires, pas leur dessein pour cet emplacement. (…)Luc Archambault faisait partie des soumissionnaires. Il n’a pas été choisi. « Ce n’est pas mon projet qui a été rejeté. C’est ma candidature. »Au bout du fil, l’artiste est déçu. Amer aussi. Il aurait aimé que le concours pour l’oeuvre d’art de l’amphithéâtre soit plus ouvert. (…)En évaluant le travail des dernières années, M. Archambault juge que le ministère de la Culture donne préséance aux artistes qui ont obtenu le plus de subventions en vertu du programme du 1 % qui octroie une subvention pour l’intégration des arts à l’architecture des bâtiments et des lieux publics.Luc Archambault en a eu une. Il a réalisé Nous sommes un peuple, oeuvre qui orne l’Institut canadien (Maison de la littérature), dans le Vieux-Québec. C’était en 2000.Pour l’amphithéâtre, il a donc conçu une oeuvre virtuelle, Dialogue Art/Cité, représentation multimédia de ce qu’aurait pu être sa création sur la place Jean-Béliveau. On la découvre ici : http://luc-archambault.wix.com/dialogue.[ Tout l’article. À lire aussi : Oeuvre « monumentale » pour l’amphithéâtre : le duo Cooke-Sasseville retenu. ]

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