La Penderie : faire du neuf avec du vieux

Juste à temps pour la saison estivale, une nouvelle boutique s’apprête à s’implanter dans les locaux précédemment occupés par l’entreprise funéraire Harmonia. Amateurs de friperie, accueillez La Penderie.

C’est Lulie Igonène Hénault qui sera en charge de ce nouveau projet, appelé à naître sous la réputée boutique Au marquis de Brummell. C’est d’ailleurs là que Lulie fit la connaissance de Jonathan Rioux et de  Julie Caron, avec qui elle fait équipe pour donner naissance à La Penderie. Le commerce aura d’abord et avant tout une vocation de friperie, où on pourra trouver des vêtements pour homme et pour femme, autant dans l’usagé que dans le neuf.

La Penderie, c’est comme ton garde-robe : quand tu l’ouvres, tu as des trucs neufs, mais aussi des vieilles affaires que tu aimes encore. Il y aura aussi des accessoires, on veut que ce soit assez complet. C’est encore en développement, mais on a approché certaines personnes pour des consignes », explique la couturière-gérante.

En effet, quelques designers de vêtements et d’accessoires québécois y déposeront assurément une sélection de leurs créations, à la disposition de la clientèle limouloise. Soucieuse de correspondre à tous les types de budget, l’entreprise promet d’offrir une gamme de prix abordables ainsi qu’un service de réparation de vêtements, profitant de l’atelier de couture déjà occupé par le Marquis de Brummell.

Partir de zéro… ou presque !

Qui dit friperie, dit dépôt et échange de vêtements, dans un roulement presque continu de la marchandise. Toutefois, une friperie qui démarre a besoin de se constituer un inventaire de départ, ce qui n’est pas une mince affaire.

Il y a eu beaucoup de dons de gens autour de nous. On a aussi été chercher dans d’autres ressourceries, dans des boutiques qui vendent des vêtements usagés en gros. […] On va chercher des vêtements qui sont en bon état et qui correspondent à notre boutique, on ne veut pas mettre n’importe quoi. »

Évidemment, La Penderie acceptera les dépôt de vêtements usagés dès son ouverture, le 1er juin, en échange de crédits d’achat. Soulignant la quasi-absence de détaillants de vêtements pour femme sur la 3e Avenue, Lulie Hénault se dit très fière du projet qui s’apprête à prendre forme et de la collaboration d’une équipe solide qui l’a soutenue au cours des démarches.Originaire de Limoilou, Lulie caresse depuis longtemps le rêve d’ouvrir son commerce dans le secteur, désirant apporter quelque chose de vivant au quartier qui l’a vue grandir. À l’heure où l’on pense à faire du ménage dans son garde-robe, la période printanière semble le moment idéal pour visiter la nouvelle friperie et remettre des couleurs dans sa penderie.

La Penderie659, 3e Avenue