Le Cégep Limoilou expérimente un nouveau projet environnemental après avoir installé lundi dernier des ruches d’abeilles sur le toit végétal de son campus de Québec.
Le cégep accueille ses butineuses

Les ruches du cégep Limoilou. 22 juin 2016.
Crédit photo: Jean Cazes
Le Cégep Limoilou expérimente un nouveau projet environnemental après avoir installé lundi dernier des ruches d’abeilles sur le toit végétal de son campus de Québec.
Ce projet d’apiculture urbaine, résume-t-on dans le communiqué transmis par l’institution, vise essentiellement à sensibiliser la population à la situation vulnérable dans laquelle se trouvent ces sympathiques bestioles.
Premier collège de Québec à accueillir des ruches et des colonies d’abeilles pour récolter son propre miel, le cégep de Limoilou répond ainsi à une demande du Comité environnement étudiant qui financera ce projet en collaboration avec le Comité d’action et de concertation en environnement (CACE) et l’Association des parents.
Miel « qualité supérieure »
Barbara Genest, du CACE, soutient que le miel conçu en milieu urbain est plus clair et moins chimique que celui provenant de zones agricoles puisque les abeilles ont accès à près de quarante-cinq types de pollen différents en ville comparativement à une quinzaine en milieu rural. De plus, « les abeilles, contrairement aux guêpes, ne piquent pas si elles ne sont pas dérangées ». L’emplacement des quatre ruches a donc été choisi avec soin, c’est-à-dire au centre de l’« enclos » vitré au pied de la tour où s’affairent maintenant quelque 50 000 abeilles. Pour s’assurer de leur bonne santé, les butineuses seront visitées une fois semaine par un apiculteur du Rucher Turlu.
Dès l’automne, le comité environnement étudiant mettra en vente le miel récolté afin d’assumer les coûts d’entretien. Rappelons que le Cégep Limoilou est reconnu comme Établissement Vert Brundtland (EVB) depuis 2005. Le collège se distingue par ses nombreuses actions environnementales novatrices et se mérite année après année plusieurs distinctions et reconnaissances provinciales.
À lire aussi : Le toit du cégep et ses mystères (1) : la tour.