Source : Le Soleil, Patricia Cloutier, 11 janvier 2016
La Ville de Québec espère arriver à décontaminer un terrain vague situé près de l'incinérateur, dans Limoilou, en y faisant pousser des arbres et des plantes.
Ce projet pilote de phytoremédiation - une première pour la Ville - s'est mis en branle en décembre. Le service de l'Environnement souhaite s'associer à un centre de recherche et à une université dans les prochains mois pour le mener à bien. Dès que les études préparatoires seront réalisées, au printemps, la plantation pourra débuter.« C'est un processus qui est prometteur, mais qui est long. Ça peut prendre une dizaine d'années, parce qu'il faut laisser la nature faire ce qu'elle a à faire », explique Émilie Bruneau, porte-parole de la Ville de Québec. (...)
Économies substantielles
Cette technique permettrait, à terme, d'économiser des millions de dollars et de donner une nouvelle vie à des terrains laissés pour compte. (...)Ce terrain de 12 000 mètres carrés a été cédé gratuitement à la Ville cet automne par la compagnie AIM Québec, qui recycle des métaux. Il a été choisi aux fins de ce projet pilote parce qu'il fait aussi partie d'un projet plus vaste, celui de reverdir ce secteur industriel, identifié comme un îlot de chaleur et mal-aimé des citoyens. (...)[ Tout l'article. À lire aussi : Le verdissement des abords de l’incinérateur entamé cet été. ]