Je suis né à l’hôpital Saint-François d’Assise
Enfant, j’ai aussi été hospitalisé deux fois à l’hôpital Saint-François d’Assise : d’abord pour une appendicite aiguë et plus tard, pour l’ablation des amygdales, chirurgie très (trop) fréquente « dans mon temps », les années 1950.
D’aussi loin que je me souvienne, mes deux séjours à l’hôpital Saint-François d’Assise ont été agréables – en autant que séjourner dans un hôpital puisse l’être.Je me rappelle que pour l’appendicite, je suis resté une semaine à me faire gâter par le personnel soignant, composé de religieuses et d’infirmières laïques. On prenait le temps, car on avait le temps, à cette époque, de s’assurer que le patient était capable de rentrer chez lui après une opération.Pour ma deuxième chirurgie, encore du « bonheur », gâté à la crème glacée par des religieuses attentionnées.Je n’aime pas dire « dans mon temps, c’était mieux », car les choses ont bien changé depuis les années 1950. La clientèle a augmenté considérablement, le personnel est débordé, stressé, souvent à la limite du burn-out. Quel travail ingrat pour ces gens dévoués !Je n’étais jamais retourné à cet hôpital, Dieu merci, depuis mon enfance. Mais en 2000, ma mère y fut hospitalisée. C’est à Saint-François d’Assise qu’elle mourut après un court séjour où elle reçut d’excellents soins.Le cycle de la vie : ma mère a donné la vie à Saint-François et elle y a terminé la sienne.À lire aussi : Hôpital Saint-François d’Assise : 100 ans en santé
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