Anne DeBlois, candidate pour le Parti conservateur du Québec dans Jean-Lesage

En vue des élections provinciales 2018, nous allons à la rencontre des candidat.e.s de Jean-Lesage pour connaître leurs motivations, leur vision et leurs priorités sur des enjeux de la circonscription. Sous la forme d’un questionnaire électoral – le même pour tou.te.s  –, voici les réponses d’Anne DeBlois, candidate pour le Parti conservateur du Québec (PCQ).

Anne DeBlois, candidate pour le Parti conservateur du Québec dans Jean-Lesage | 12 septembre 2018 | Article par Viviane Asselin

Anne DeBlois, candidate pour le Parti conservateur du Québec dans Jean-Lesage.

Crédit photo: Viviane Asselin

En vue des élections provinciales 2018, nous allons à la rencontre des candidat.e.s de Jean-Lesage pour connaître leurs motivations, leur vision et leurs priorités sur des enjeux de la circonscription. Sous la forme d’un questionnaire électoral – le même pour tou.te.s  –, voici les réponses d’Anne DeBlois, candidate pour le Parti conservateur du Québec (PCQ).

Pour faire connaissance

Analyste de l’informatique et des procédés administratifs dans le secteur public, Anne DeBlois possède également un baccalauréat en biochimie. En 2014, elle se présentait sous la bannière du PCQ dans Taschereau.

Quel est votre lien avec Jean-Lesage ?

Je suis née à Limoilou, je suis une petite fille de la 13e Rue. J’ai grandi là — pas bien longtemps, mais assez pour avoir plein de beaux souvenirs.

Pourquoi avoir choisi de vous engager pour le PCQ ?

D’abord, parce que je cherchais quelque chose de différent. J’avais l’impression que, d’une année à l’autre, d’un gouvernement à l’autre, on promettait les mêmes choses. Il y a eu beaucoup d’enjeux qui m’ont interpellée comme jeune mère de famille. Je me suis dit : « Je laisse à mon enfant un Québec qui pourrait vivre sous plus d’impôts si on ne fait pas attention, qui pourrait avoir un mauvais système de santé… Y a-t-il quelque chose de différent qu’on peut faire, sans nécessairement mettre le Québec à feu et à sang ? »

Quelle est votre vision du rôle de députée ?

Jean-François Gosselin [chef de l’opposition à l’hôtel de ville] disait : « Un élu doit être au service de ses citoyens, il doit les écouter. » C’est ce que doit être un député, d’abord, et ensuite, porter les dossiers devant les ministres pour essayer de les régler.

Quel dossier jugez-vous prioritaire pour Jean-Lesage, celui auquel vous vous attaquerez en premier ?

D’abord, celui de la gentrification. Le Parti conservateur n’est pas contre ça — au contraire, on voit qu’il y a beaucoup de bénéfices, sauf qu’on sent de la résistance du côté des citoyens, qu’il y a des craintes qu’on chasse la pauvreté. Le but, ce n’est pas de la chasser, c’est de coexister ; c’est de pouvoir contribuer à la société, peut-être offrir des emplois. Ce n’est pas une bonne chose de tout mettre par terre, de mettre des tours à condos et d’attirer seulement des professionnels.

Ensuite, il y a aussi l’administration portuaire et le dossier de l’incinérateur.

Enjeux locaux

Quelle est votre vision pour le développement économique dans Jean-Lesage ?

Je me dis que le développement économique passe par moins de bureaucratie, moins de « red tape » pour les entrepreneurs. Les formalités, il y en a peut-être trop, il y a sûrement moyen de simplifier les formulaires. Aussi, on veut baisser l’impôt des entreprises de 40% ; si les entreprises paient moins d’impôts, elles vont pouvoir en mettre plus sur leurs employés, leur clientèle.

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Quelle est votre vision pour la politique de transport à Québec ?

On ne peut pas être contre la mobilité durable. Cependant, j’ai une réserve sur le trajet du projet de tramway de M. Labeaume. D’abord, il est incompatible avec le 3e lien, qui est une priorité. Deuxièmement, la 1re Avenue : on devrait le faire passer ailleurs. Je le ferais plus passer par la Pointe-aux-Lièvres, pour aller desservir ExpoCité, et j’ai même mon directeur de campagne qui le ferait passer par Pierre-Bertrand, vu que le milieu est inoccupé.

Quelle est votre vision pour le développement social dans Jean-Lesage ?

Pour moi, le développement social passe par le travail, autant que possible. S’il y a des barrières à l’entrée pour des immigrants, pour leurs diplômes, je trouve que c’est de valeur qu’on ne prenne pas le temps de s’y attarder. Je considère qu’il faut encourager le travail pour intégrer les gens.

Quelle est votre position sur le dossier de la qualité de l’air dans Jean-Lesage ?

Je considère que les deux partis doivent avoir leur mot à dire. Que les citoyens aient réussi à faire bouger les choses, je trouve ça extraordinaire : ça a contribué à améliorer la qualité de l’air à Limoilou. Ce n’est pas parce qu’on est conservateur qu’on n’a pas l’environnement à coeur ; ça, c’est peut-être un préjugé à détruire. La seule chose qu’on essaie de faire, c’est de préconiser des règles et des normes environnementales, et aider les gens à se conformer plutôt qu’à taxer. S’il y a d’autres citoyens qui viennent faire des plaintes, je suis prête à intervenir.

Le mot de la fin

Le PCQ est élu à l’Assemblée, quelle est la première chose que fait votre parti ?

Regarder l’état de l’économie et regarder dans quel programme on pourrait intervenir pour le rendre plus efficace. Nous, on croit que le Fonds vert ne fait pas sa job, donc on l’abolirait, ce qui ferait en sorte que l’essence coûterait quelques cennes le litre moins cher.

Cette entrevue a été éditée pour des raisons de concision et de clarté.

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