Dans un souci d’assurer la sécurité des élèves et de promouvoir le transport actif, trois écoles primaires de Limoilou sont le théâtre d’un projet-pilote de « chemins d’écoliers ». Marquage au sol et signalisation permanente aux abords des établissements de Saint-Paul-Apôtre, Saint-Albert-le-Grand et Sainte-Odile accompagnent ainsi désormais les jeunes jusqu’à leur cour d’école, sensibilisant du même coup les automobilistes au respect de la limite de vitesse en zone scolaire.
Des chemins d’écoliers pour renforcer la sécurité et le transport actif
Dans un souci d’assurer la sécurité des élèves et de promouvoir le transport actif, trois écoles primaires de Limoilou sont le théâtre d’un projet-pilote de « chemins d’écoliers ». Marquage au sol et signalisation permanente aux abords des établissements de Saint-Paul-Apôtre, Saint-Albert-le-Grand et Sainte-Odile accompagnent ainsi désormais les jeunes jusqu’à leur cour d’école, sensibilisant du même coup les automobilistes au respect de la limite de vitesse en zone scolaire.
« Comme ces trois écoles ne sont pas desservies par le transport scolaire, il fallait trouver une façon de favoriser le transport actif sans négliger la sécurité de tous ces écoliers », a expliqué Suzanne Verreault, conseillère municipale de Limoilou, lors du dévoilement officiel de ces chemins d’écoliers, mercredi.
L’initiative vise par le fait même à briser un cercle vicieux : les parents, inquiets pour la sécurité de leurs enfants, les reconduisent en voiture à l’école, multipliant ainsi le nombre d’automobiles dans les zones scolaires. « En ayant un sentiment de sécurité renforcé avec des parcours dédiés, on espère que les parents seront moins craintifs de laisser leurs enfants venir à pied », a poursuivi la conseillère de Maizerets-Lairet, Geneviève Hamelin.
Sondages auprès des parents, dans les écoles, observation sur le terrain et collaboration avec la Commission scolaire de la Capitale auront permis à la Ville de Québec de proposer des tracés adaptés à chaque secteur. « On a essayé de trouver la meilleure façon d’en arriver à un cheminement qui soit sécuritaire et qui serait utilisé par les jeunes. On souhaite que les parents prennent ces parcours-là, demandent à leurs jeunes, peut-être, de les faire avec eux, pour les initier. […] Ça va être la force du nombre qui va en faire un succès », fait valoir Mme Hamelin.
Ces chemins d’écoliers, inspirés de pratiques présentes dans d’autres villes, se retrouvent ainsi sur une carte qui sera distribuée aux parents de chacune des écoles. S’agissant d’un projet-pilote, d’autres établissements scolaires pourraient éventuellement en bénéficier, « selon les résultats et selon la vision [en matière de sécurité routière] que la Ville continue de développer », indique Mme Verreault. Cette Stratégie de sécurité routière 2019-2023 devrait d’ailleurs être rendue publique prochainement.
Une initiative locale et concertée
Le budget consacré au marquage et à la signalisation des chemins d’écoliers s’élève à quelque 10 000 $. La réalisation de ce projet vient notamment répondre aux préoccupations exprimées par le comité sur les déplacements actifs et sécuritaires qui, affilié au conseil de quartier de Lairet, en appelait à l’implantation de mesures concrètes pour sécuriser l’accès à pied aux écoles.
En complément de cette nouvelle signalisation, le Service de police poursuit ses traditionnelles opérations de sensibilisation pour assurer une rentrée scolaire en toute sécurité. « Tout au cours de l’année, on va continuer ces opérations, sauf que vraiment, on cible les périodes actuelles pour sensibiliser les automobilistes, mais aussi les parents qui viennent reconduire leurs enfants à l’école », a déclaré Dominic Gaudreau, commandant adjoint au Service de police de la Ville de Québec.
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