Dix personnalités qui ont marqué le quartier – Alain O’Neil

Monlimoilou célèbre cette année ses dix ans d’existence. Prenant prétexte de son contexte d’origine — alors qu’il se présentait, en 2008, comme « cette première vitrine web digne de la vitalité d’un quartier en plein renouveau » —, nous souhaitons aujourd’hui, pour l’occasion, souligner l’apport de ceux et celles qui ont contribué à changer le visage de Limoilou au cours de la dernière décennie. Sixième portrait de cette série de dix personnalités marquantes : Alain O'Neil, directeur général du Domaine Maizerets.

Dix personnalités qui ont marqué le quartier – Alain O’Neil | 25 octobre 2018 | Article par Jessica Lebbe

« Limoilou doit aussi être fier du développement du secteur Maizerets » – Alain O’Neil, directeur général du Domaine Maizerets.

Crédit photo: Jessica Lebbe

Monlimoilou célèbre cette année ses dix ans d’existence. Prenant prétexte de son contexte d’origine — alors qu’il se présentait, en 2008, comme « cette première vitrine web digne de la vitalité d’un quartier en plein renouveau » —, nous souhaitons aujourd’hui, pour l’occasion, souligner l’apport de ceux et celles qui ont contribué à changer le visage de Limoilou au cours de la dernière décennie. Sixième portrait de cette série de dix personnalités marquantes : Alain O’Neil, directeur général du Domaine Maizerets.

Ancien résident du secteur pendant seize ans, Alain O’Neil prend la direction générale de la Société du Domaine Maizerets en 2008. « Gérer, animer et entretenir », tel est le mandat de son équipe pour faire du parc historique et patrimonial de 27 hectares une sortie de référence, non seulement en ville, mais aussi dans la région de la Capitale-Nationale.

À l’époque où vous vous êtes installé dans le quartier, comment perceviez-vous Limoilou ?

Moi, j’ai connu les années sombres de Limoilou quand j’y résidais. Un quartier beaucoup plus dangereux que ce que l’on connaît aujourd’hui. J’ai donc été témoin de ce développement que je trouve extraordinaire, car c’est aussi la population qui l’a pris en charge en s’appropriant ses rues, ses ruelles et ses parcs. Ça a créé une tout autre dynamique, beaucoup plus familiale qu’elle ne l’était avant. Selon moi, ça a clairement aidé à ce que la Ville s’y intéresse. J’ai d’ailleurs accepté le poste de directeur général parce qu’il y avait beaucoup de projets de développement annoncés non seulement pour le Domaine Maizerets, mais aussi pour le quartier.

D’ailleurs, quelle est la mission du Domaine Maizerets ?

Notre mission, au départ, c’est de mettre en valeur le Domaine Maizerets avec trois mots d’ordre : « gérer, animer et entretenir (le site) », depuis trente-cinq ans maintenant. C’est une grosse évolution, car quand on a commencé, on s’occupait uniquement du camp de jour. Désormais, on gère l’ensemble du parc toute l’année et en toutes saisons. On veut faire en sorte que le public se l’approprie, avec ou sans activités organisées par la Société.

Quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier, par rapport à leur impact sur le quartier ?

Je suis très fier de la notoriété et de la popularité grandissante du Domaine Maizerets aujourd’hui, avec 300 000 à 500 000 visiteurs par année. C’est un parc régional, membre reconnu de l’Association des jardins du Québec, où l’on accueille beaucoup de touristes et d’excursionnistes, en plus de tous les résidents du secteur et voisins qui participent régulièrement à nos activités.

Je suis fier autant des petits, moyens et gros projets qu’on est en train de faire aboutir, comme la transformation des granges de pierre et de bois, tout l’affichage informationnel et historique sur le site, la rénovation de l’une des plus anciennes piscines de la ville, l’arrivée des jeux d’eau et éventuellement des jardins communautaires.

On a réussi aussi notre virage pour attirer une clientèle familiale qui n’était jamais venue auparavant avec, notamment, une offre d’activités, de location d’équipements et d’animation bonifiée et de très bonne qualité. Le fait de savoir générer des revenus autonomes nous a vraiment aidés pour ça, en plus du financement reçu par la Ville de Québec. En dix ans, nous avons quadruplé nos budgets !

Après, je suis conscient qu’il reste toujours du travail pour nous faire connaître davantage. Habitant dans l’ouest de la ville, quand on me demande ce que je fais dans la vie, il faut encore que j’explique à certains où se trouve le Domaine alors qu’ils vivent à Québec depuis des années.

Comment percevez-vous Limoilou aujourd’hui ?

Ce que je trouve le fun, c’est le fait que la population ait pris en charge son quartier, ce qui a créé une cohésion et un dynamisme indissociables. C’est sûr que tout le monde est fier de ce qui se passe sur la 3e Avenue, mais il faut également être fier de ce qui se passe ailleurs dans Limoilou. Maizerets se développe énormément, le Domaine en est un moteur économique, pas juste pour le quartier, mais pour tout l’est de la ville aussi.

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NDLR : Devant l’avalanche de noms à l’étape de présélection, l’équipe éditoriale a dû faire des choix difficiles, guidée par sa volonté de couvrir une diversité de champs d’intervention. Sans rien enlever aux personnes retranchées, la sélection vise à reconnaître les convictions, l’engagement, la persévérance et la vision qui ont présidé aux efforts consentis pour améliorer notre milieu de vie. À tous ceux et celles qui, néanmoins, s’impliquent dans le quartier et participent à son mieux-vivre, une part du mérite vous revient.

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