La série « Limoilou dans les années 1970 » revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources.
Limoilou dans les années 1970 (35) : des commerces aujourd’hui disparus de la 3e Avenue
La série « Limoilou dans les années 1970 » revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources.
Immortalisée en 1977, l’image à la une est tirée d’un négatif illustrant des immeubles à l’intersection de la 3e Avenue et de la 11e Rue (description des Archives de la Ville de Québec).
La scène comparative dans la galerie ci-bas date du 9 novembre 2018. Depuis, la 3e Avenue a subi une cure de minceur au profit des piétons et, plus récemment, des cyclistes.
Une artère animée
Selon les souvenirs de citoyens qui ont fréquenté à l’époque cette intersection, l’actuel Stratos pizzeria, à droite de la scène réactualisée, a succédé en 1999 à plusieurs autres restaurants, dont Le Cendrillon à la fin des années 1970. « Guy Lafleur était un habitué ! » ajoute pour l’anecdote Jocelyn Paquet, retraité des Archives du photographe.
À gauche, au premier plan, L’Entre cours et son bar Le Petit Lutin ont occupé au même moment l’espace de l’actuel Quartier de lune. En s’éloignant vers la 10e Rue, une salle de danse, Le Moulin, présentait des shows live, au-dessus des locaux du collège O’Sullivan. À côté, affichant sa façade caractéristique de cinéma, le Théâtre Lairet (1948 à 1977) puis la Boîte à films (jusqu’en 1986) ont successivement occupé l’espace de Demers bicyclettes et ski de fond, évoque l’historien Yves Laberge dans cet article.
Notons enfin que c’est en 1987 que Valentine s’est établi au rez-de-chaussée du principal immeuble de cette section de la 3e Avenue.
Vous avez des souvenirs, des anecdotes à nous raconter sur les différents commerces et établissements qui ont occupé ce secteur dans les années 1970 ? N’hésitez pas à nous en témoigner !
Archives de la Ville de Québec
À l’exemple de la photo ci-haut, les images archivées de la Ville de Québec sont désormais accessibles en ligne. On peut en faire la diffusion sans licence et sans frais en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville et en citant correctement les sources.
Voir le billet précédent de la série : Un objet de plus en plus rare….
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