La merveilleuse rivière d’Anne Ardouin coule toujours

L’artiste, chercheure et résidente du quartier Montcalm Anne Ardouin prolonge son exposition « Une merveilleuse rivière » à la Maison Dorion-Coulombe du 5 septembre au 31 octobre, après l'avoir présentée à la bibliothèque Chrystine-Brouillet. Elle partagera son amour pour la rivière Saint-Charles lors d’un vernissage-rencontre, le 22 septembre.

La merveilleuse rivière d’Anne Ardouin coule toujours | 19 septembre 2019 | Article par Ève Cayer

Anne Ardouin

Crédit photo: Eve Cayer

L’artiste, chercheure et résidente du quartier Montcalm Anne Ardouin prolonge son exposition « Une merveilleuse rivière » à la Maison Dorion-Coulombe du 5 septembre au 31 octobre, après l’avoir présentée à la bibliothèque Chrystine-Brouillet. Elle partagera son amour pour la rivière Saint-Charles lors d’un vernissage-rencontre, le 22 septembre.

L’exposition présente ses photographies de plantes, de paysages et de la nature habitée de la rivière. Des photos émergent également d’une reconstitution d’une berge rocheuse de la rivière.

Photographies sur la reconstitution du lit de la rivière

Quant à ses dessins, ils illustrent neuf des confluents de la rivière et, pour situer ses œuvres, une carte du bassin versant pointe les endroits schématisés. Les illustrations, d’abord faites à l’encre pigmentée, ont ensuite été reproduites par la méthode numérique de type « blueprint ». Le « blueprint » réfère à la reproduction de dessins techniques.

Révéler la rivière en français et en wendat

Le titre des œuvres et le nom des lieux incluent une traduction en wendat, grâce à la participation d’Andrée Lévesque-Sioui. Par ses images, Anne Ardouin souhaite révéler des lieux et partager sa perception de la rivière Saint-Charles.

« On a la forêt tout près pour faire de l’exercice et se sentir près de la nature », s’enchante l’artiste.

Les photographies en couleurs présentent la nature à son état sauvage et celles en noir et blanc signalent la présence humaine.

« La rivière Saint-Charles, c’est un ilot de nature […] qui est habité », a ajouté l’artiste.

Créer en documentant

La formation en arts visuels et en aménagement d’Anne Ardouin influence sa démarche de création. Ainsi, naturellement, l’approche documentaire s’impose pour ses créations, tout en incluant la sensibilité et la poésie.

La doctorante en paysage et environnement au parcours riche a forgé son amour de la nature en travaillant avec les communautés Obedjiwan. Le manque de nature dans les milieux urbains amène l’artiste à rechercher ces espaces; de là a germé son intérêt pour les rivières et ses affluents.

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« C’est cette sensation de nouveauté, d’être le premier être humain à marcher à cet endroit » qui attire Anne Ardouin vers les milieux naturels.

Sans être une écologiste, la créatrice souligne l’importance de protéger l’eau, ce qui est représenté dans son œuvre sous l’angle des confluents.

Habiter en amont de l’aval

Originaire de Québec, l’artiste a migré vers Montréal pour ses études, y a habité et fondé une famille. Il y a un peu plus de deux ans, elle revenait s’installer à Québec, où l’élan créatif loin de se tarir, l’a amenée à réaliser quelques expositions.

Le vernissage-rencontre de l’exposition « Une merveilleuse rivière » se tiendra à la Maison Dorion-Coulombe, le centre d’interprétation de la rivière Saint-Charles, le 22 septembre entre 10 h 30 et 12 h 30.

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