L'Université Laval présentera du 25 au 27 novembre, au Cégep Limoilou, la deuxième semaine de la recherche en sciences sociales sous le thème de la recherche social au service de la santé et du bien-être.
Créée à partir du désir de partager la recherche avec le grand public, la semaine sur la recherche en sciences sociales est un lieu d'échange entre les citoyen(nes)s et les chercheuses et chercheurs de l'Université Laval.
La santé touche l'ensemble des communautés et cet événement est l'opportunité pour en apprendre davantage sur les huit sujets abordés par les professeur(e)s de sept départements (économie, psychologie, relations industrielles, anthropologie, etc.) de l'université.
« Ces activités ouvertes à toutes et à tous sont une occasion de choix pour la population de constater à quel point la recherche en sciences sociales peut avoir un impact concret sur les enjeux de la santé et du bien-être des personnes au quotidien », a déclaré la vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences sociales et porte-parole de la Semaine, Marie-Hélène Gagné.
Des conférences diversifiées
Dans le cadre du 50e anniversaire de la décriminalisation de l'homosexualité au Canada, Valérie Roy abordera le délicat sujet de la violence dans les relations intimes des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBT). « [La professeure] illustrera le rôle de la recherche sociale dans les efforts pour mieux répondre aux besoins des populations LGBT victimes de violence [...] pour, éventuellement contrer ce problème », a précisé Marie-Hélène Gagné.
De son côté, le professeur au département de politique, Yannick Dufresne présentera les défis et les opportunités qu'amène le déluge de données numériques dans le domaine de la santé et du bien-être à l'ère des données massives.
Au campus de Charlesbourg du cégep de Limoilou, Manon Boulianne portera un regard critique sur le système alimentaire en décrivant le parcours conventionnel de certains aliments produits en masse et à faible prix dans la région de Québec. La professeure au département d'anthropologie présentera les initiatives qui visent la mise en place de systèmes alimentaires « alternatifs ». De plus, elle révélera le potentiel en aliments sains, nutritifs et abordables du territoire rural et urbain.
La programmation complète de la semaine de recherche en sciences sociales et ses huit conférences nécessite une inscription afin de pouvoir y assister.