Une mosaïque de participants au Marathon SSQ

Que ce soit en famille, pour s’inspirer en vue de projets performatifs ou pour prendre soin de soi, diverses raisons poussent les gens à courir. Monquartier a rencontré quelques coureurs ayant pris part aux épreuves du Marathon SSQ de Québec ce week end, pour la seconde année où l'événement organisé par Gestev se tenait dans nos quartiers.

Une mosaïque de participants au Marathon SSQ | 14 octobre 2019 | Article par Véronique Demers

Richard Labrecque, sa femme Isabelle Bouchard et leur fils Antoine (à gauche). Absents de la photo : leurs fils Benoit et Bastien.

Crédit photo: Véronique Demers

Que ce soit en famille, pour s’inspirer en vue de projets performatifs ou pour prendre soin de soi, diverses raisons poussent les gens à courir. Monquartier a rencontré quelques coureurs ayant pris part aux épreuves du Marathon SSQ de Québec ce week end, pour la seconde année où l’événement organisé par Gestev se tenait dans nos quartiers.

Avec les membres de sa tribu familiale, Richard Labrecque court depuis six ans. Le petit dernier, Bastien, a commencé à courir en 2016. Les Labrecque ont débuté avec des 5 km et ont élevé la barre à des courses de 10 km.

« On s’est inscrits au 10 km et mon plus jeune fait le 2 km. L’aîné devait faire 21 km, mais il s’est désisté. Mais bon, on garde la motivation, et cette année, on s’est acheté des montres. Ça permet de mieux suivre notre progression. On court dans notre quartier, le long du terrain des lignes d’Hydro », témoigne le résident de Beauport.

Richard Labrecque et sa famille ont décidé de suivre « la recette » d’un livre d’entraînement sur la course. « On est mieux préparés que les années passées. En plus, j’ai perdu du poids et je fais plus attention à mon alimentation », a-t-il dit. Cette année, la famille ne compte pas rester inactive pendant l’hiver, pour faciliter la préparation des courses et maintenir la forme tout au long des quatre saisons.

Un moteur de création

De son côté, Julien Lebargy, artiste en arts visuels et performatifs, casse la glace en grand, en courant le marathon comme première course officielle. Le coureur du quartier Saint-Sauveur s’adonne à ce sport depuis deux ans. Il a suivi le programme conseillé par le Marathon SSQ pour réussir son épreuve.

« Ça demande beaucoup de discipline, mais ça fait partie du projet. Le mois de juillet a été difficile, car il a fait très chaud, mais ça s’est ensuite replacé. La course a changé mes habitudes : ça fait trois semaines que j’ai arrêté de fumer, et j’ai aussi réduit ma consommation d’alcool », souligne-t-il fièrement.

Outre la discipline, la course est un moteur de création pour Julien Lebargy. « Je m’intéresse beaucoup aux entraînements que les astronautes font avant d’aller dans l’espace. Il y a un an, j’ai réalisé une performance physique, où j’étais enfermé dans un local pendant une semaine. Ça s’intègre dans ma démarche artistique », résume celui qui a couru le marathon avec son meilleur ami et son beau-père, venu de France.

« Comme du café le matin »

Marrie E. Bathory, critique de théâtre à MonQuartier, participe à son septième demi-marathon, dont son troisième dans le cadre du Marathon SSQ. Le parcours passe juste à côté de chez elle, qui habite le quartier Montcalm.

Marrie E. Bathory, participante au demi-marathon du Marathon SSQ de Québec.
Crédit photo: Véronique Demers

« Cette épreuve vient boucler ma saison de courses. Je me sens plus préparée que jamais, puisque c’est le même parcours que l’an dernier et j’ai participé à un entraînement de course d’un club qui donnait de bon conseils. J’ai aussi des amis qui font aussi le demi comme moi, c’est motivant! En 2020, je prévois faire le demi-marathon d’Ottawa et je souhaiterais m’inscrire à mon premier marathon », affirme-t-elle, d’un ton enthousiaste.

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Courant depuis une dizaine d’années, la critique de théâtre a participé à sa première course officielle en 2013, à Saint-Élie-de-Caxton. Au fil du temps, ce sport est devenu une routine bien intégré à son quotidien.

« Je cours été comme hiver. C’est devenu une habitude, comme prendre un café le matin. Après la course, je me sens dans ma tête et mon corps. J’en profite pour prendre du temps pour moi », résume-t-elle.

Tandis que Marrie, Julien, la famille Labrecque et plus de 8000 autres coureurs sillonnaient nos rues, notre collaborateur Jean Cazes s’adonnait à un marathon photographique, dont une sélection d’images figure dans la galerie en fin d’article

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