Saprée pandémie! Le désarroi s’empare d’un peu tout le monde, mais quand on est déterminé, quand on est, soi-même, bien organisé et qu’on est bien encadré, il est toujours possible d’affronter les difficultés pour, au final, en ressortir grandi. C’est dans ce contexte que j’ai soumis quelques questions à Gabrielle Plourde, capitaine des Titans de Limoilou, questions auxquelles elle a répondu avec une belle sagesse.
« Je suis certaine que les filles seront prêtes » – Gabrielle Plourde, capitaine des Titans
Saprée pandémie! Le désarroi s’empare d’un peu tout le monde, mais quand on est déterminé, quand on est, soi-même, bien organisé et qu’on est bien encadré, il est toujours possible d’affronter les difficultés pour, au final, en ressortir grandi. C’est dans ce contexte que j’ai soumis quelques questions à Gabrielle Plourde, capitaine des Titans de Limoilou, questions auxquelles elle a répondu avec une belle sagesse.
Pas surprenant car, étudiante en sciences humaines, Gabrielle Plourde veut poursuivre des études universitaires en psychologie. Voici donc la première des deux parties de cet échange avec l’athlète originaire de Drummondville, qui complète, cette année, son parcours cégépien à Limoilou.
C’est ta troisième année au sein du programme des Titans de Limoilou. Pandémie oblige, les plans sont bouleversés. Penses-tu que ça peut, avoir un impact sur le développement de certaines joueuses?
« La pandémie est présente pour toutes les joueuses, donc je ne crois pas qu’il va y avoir un impact sur certaines en particulier… On est toutes dans le même bateau. On est de bonnes joueuses depuis longtemps, notre talent et notre passion pour le sport vont faire en sorte qu’on va revenir sur la glace avec le même dévouement, donc l’impact de la pandémie va paraître minime. »
En temps normal, la vie d’étudiant.e-athlète est chargée. Les études, les entraînements, les déplacements et, dans certains cas, un travail d’appoint. Pas beaucoup de temps pour se tourner les pouces! Comment ça se passe, ces temps-ci, chez les Titans?
« C’est certain qu’avec l’arrêt du hockey, nos vies sont plus tranquilles qu’à l’habitude, mais en tant qu’étudiantes-athlètes, on a l’avantage d’être habituées à s’adapter vite aux nouvelles situations. Les filles prennent ces nouveaux temps libres comme une occasion de mettre plus temps et d’efforts à l’école ou bien pour améliorer leur condition physique à l’extérieur de la glace. On aimerait davantage pouvoir pratiquer notre sport ensemble, mais on essaie de virer ce malheur d’une manière constructive. »
Pour garder une bonne forme physique, on peut pratiquer une foule d’activités, en solo ou en groupes restreints, mais quand on parle de sports d’équipes, l’acuité des réflexes est plus facile à maintenir en cours d’entraînements intensifs et de compétition. Toutes les équipes de votre ligue sont dans la même situation. À la reprise, vous serez prêtes?
« Notre entraîneur physique a mis en place un programme d’entraînement qu’on doit obligatoirement faire et ensuite aller inscrire si on l’a fait dans un fichier que toute l’équipe peut consulter. Le fait d’être prises en charge nous aide à garder la motivation de s’entraîner. Je suis certaine que les filles seront prêtes pour la simple et unique raison qu’on a tellement hâte que, quand le grand retour va arriver, on va vouloir être au meilleur de nos capacités. »
Tout le monde souhaite un retour à la normale dans les plus brefs délais. Quel est l’état d’esprit au sein de l’équipe? Tu en jases souvent avec tes coéquipières, particulièrement les recrues? La détermination reste élevée?
« Je ne cacherai pas que, quand la région de la Capitale Nationale est tombée zone rouge, il y a eu un immense down qui s’est installé dans l’équipe. Les filles étaient démoralisées, car on avait l’impression de revenir à la case départ du confinement. Nos coachs nous ont beaucoup aidées à se relever de ça. Ils n’ont jamais arrêté de chercher et mettre en place des solutions pour nous garder actives et positives face à toute cette négativité qui nous tombait dessus. De notre côté, les filles, on essaie de rester soudées malgré les règlements qu’on doit respecter, mais je crois que le fait qu’on soit là les unes pour les autres nous aide grandement à garder le sourire.
Je suis fière de dire qu’on est très chanceuses d’être tombées sur un groupe de recrues autant motivées et assidues. Elles ne l’ont pas facile : l’intégration dans une nouvelle équipe, privées du sport qu’elles aiment, première session au cégep… Mais pourtant, elles se battent et gardent le sourire et pour tout ça, je suis extrêmement fière d’elles. C’est, selon moi, la grande famille des Titans que nous formons qui nous fait passer à travers cette étape difficile. »
Surveillez la suite, demain mercredi…
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1300, 8e Avenue, Québec (Québec), G1J 5L5
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