En attendant le début de la saison 2020-2021, Christian Lemelin rencontre une à une les joueuses de l'équipe de hockey féminine des Titans du Cégep Limoilou. D'où viennent-elles? Quel type de joueuses sont-elles? Qui les inspire? Quels sont leurs projets en-dehors de la patinoire? C'est au tour de Sarah-Maude Lavoie.
On associe souvent les sports d’équipe à l’engagement de chacun de ceux ou celles qui en font partie.
Pour Sarah-Maude Lavoie, attaquante de 18 ans qui en est à sa deuxième année chez les Titans de Limoilou, l’engagement va de soi… et bien au-delà de son rôle au sein de son équipe.
Préoccupée par la pauvreté et l’injustice dans le monde, l’athlète originaire de Victoriaville, veut, à la hauteur de ses moyens, faire sa part pour améliorer la situation. « Beaucoup de choses me préoccupent », dit-elle. Pour illustrer cette volonté de changement, elle voudrait retourner en Haïti, pour « refaire un voyage humanitaire là-bas. Je veux encore pouvoir faire une différence dans leur vie ». Et apprendre de ce peuple qui, selon elle, devrait nous servir de modèle par leur vision de la vie.
Active au sein de l’organisation Solidarité Jeunesse pendant ses études de niveau secondaire, Sarah-Maude a étudié en sciences humaines avec l’intention de faire carrière en psychologie, dans les Forces armées, si possible. On voit, ici, que la notion d’équipe et d’engagement reste présente dans son esprit.
Rapide patineuse, joueuse polyvalente – elle peut joueur à gauche, au centre ou à droite – Sarah-Maude sera un atout important dans l’attaque des Titans au cours de la saison 2020-21.
« Sarah est une joueuse explosive, avec une vitesse incroyable, elle a tous les outils pour devenir une des meilleures attaquantes de la ligue », confirme l’entraîneur-chef de l’équipe, Pascal Dufresne.
Envisage-t-elle de prolonger son parcours sur glace au-delà des rangs collégiaux?
« Oui, universitaire, c’est certain. Cependant, chez les pros, je verrai où je suis rendue dans ma vie personnelle. »
Un ou une idole, une personne qui l’inspire?
« C’est un coach, David Morin. Cette personne a été là quand j’en avais le plus de besoin. Sans lui, je ne serais pas la joueuse que je suis aujourd’hui. Un coach qui est là pour toi autant au hockey que dans ta vie personnelle, il n’y en a vraiment pas beaucoup, mais David, lui, il est toujours là. Et ce, même si ce n’est plus le coach de mon équipe actuelle. Je le remercie pour tout ce qu’il a fait pour moi, je lui en serai à jamais reconnaissante. »
Outre le hockey, pratique-t-elle d’autres sports? Un hobby autre que sportif?
« Je joue au rugby et je joue de la musique, ukulélé et piano. J’aime aussi l’écriture. »
Dans la vidéo-entrevue qu’ele m’accorde, Sarah-Maude, entre autres commentaires, rend un bel hommage à ses parents, Jeannot et Brigitte.