Titans de Limoilou: les finissantes se confient (4 de 4)

Le circuit collégial de hockey féminin, comme toutes les organisations sportives du continent, n’a pas échappé aux règles de confinement imposées par la pandémie actuelle. En résulte une fin de saison prématurée qui, pour les Titans du Cégep Limoilou, devait se terminer, selon toute vraisemblance, par un autre championnat.

Titans de Limoilou: les finissantes se confient (4 de 4) | 2 mai 2020 | Article par Christian Lemelin

Crédit photo: Marc Antoine Hallé

Le circuit collégial de hockey féminin, comme toutes les organisations sportives du continent, n’a pas échappé aux règles de confinement imposées par la pandémie actuelle. En résulte une fin de saison prématurée qui, pour les Titans du Cégep Limoilou, devait se terminer, selon toute vraisemblance, par un autre championnat.

Elles auront, à tout le moins, complété le calendrier régulier au premier rang, avec une fiche de 23 victoires et trois revers.

Parmi ces joueuses qui composaient l’équipe dirigée par Pascal Dufresne, huit se retrouveront sous d’autres cieux, pour poursuivre des études universitaires et, pour sept d’entre elles, le hockey continuera d’occuper une grande partie de leur vie.

Dans cette dernière d’une série de quatre parutions, elles répondent à quelques questions et nous livrent leurs impressions sur ce qu’elles ont vécu à Limoilou et ce qu’elles pourraient vivre au cours des prochaines années.

Aujourd’hui : Emmy Royer (# 19 – défense /Saint-Lazare) et Audrey-Anne Veillette (# 20 – avant/ Drummondville).

Emmy Royer

Emmy a été sélectionnée sur la deuxième équipe d’étoiles du circuit collégial, à la ligne bleue, pour la saison 2019-2020.

CL : En quelques mots, que retiens-tu de ton passage au Cégep Limoilou, tant au niveau enseignement, sportif et social ?

ER : Mon passage au Cégep Limoilou a été remarquable. Pour moi, ma crainte était que le

Emmy Royer
Crédit photo: Titans du Cégep Limoilou

personnel ne comprenne pas comment j’avais besoin d’aide et d’encadrement à l’école. Je voulais aller à une école où je me sentais bien et où j’allais avoir l’aide nécessaire.  Et je l’ai trouvée au Cégep Limoilou. Les entraineurs et le personnel enseignant ont su m’aider tant à l’école qu’au hockey. Le fait que nous sommes toujours ensemble les filles de hockey, nous créons des amitiés formidables, mais lorsque vient le temps de se séparer, c’est difficile alors que nous sommes devenues une famille. Au cours de mes trois années, j’ai rencontré des personnes merveilleuses que je n’oublierai pas puisque c’était ma deuxième famille. Pendant ces années, nous avons vécu de magnifiques choses et même faire un voyage en Chine afin de promouvoir le hockey féminin. C’est certain qu’après avoir vécu ces belles années, j’aurais aimé mieux finir ma troisième année d’une plus belle façon, mais je n’en retiendrai que du positif.

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CL : Dans quelle institution poursuivras-tu tes études – dans quelle discipline – l’an prochain ?

ER : L’année prochaine, j’arrêterai le hockey pour me concentrer sur mes études. Le hockey m’a apporté beaucoup de motivation et de persévérance, mais j’ai décidé de me concentrer davantage à mes études. J’ai donc décidé d’aller à l’UQAR au campus de Lévis dans le programme d’enseignement préscolaire.

CL : As-tu l’intention de continuer à jouer au hockey dans les rangs universitaires et peut-être, un jour, chez les pros (si la situation change au cours des prochaines années) ?

ER : Après une grande réflexion, j’ai décidé de ne pas continuer ma carrière de hockey. Je ne jouerai pas au niveau universitaire, mais je continuerai à pratiquer ce sport avec mes amis.

CL : Si l’Université Laval avait un programme de hockey féminin et que tu pouvais y avoir la formation qui correspond à tes aspirations, aurais-tu choisi de rester à Québec ?

ER : C’est certain que si l’Université Laval avait eu un programme de hockey féminin plusieurs d’entre nous seraient allées à cette université. Après avoir passé trois ans dans cette ville, je m’y suis attachée donc c’est certain que ça aurait été mon choix. Une des raisons pour laquelle j’arrête le hockey, c’est qu’il n’y a pas d’université dotée d’un programme de hockey proche de chez nous et je voulais rester proche de ma famille. On s’en parle souvent entre joueuses qu’on aimerait qu’il y ait une équipe et qu’on puisse rester dans cette ville, avec les filles qui ont partagé notre vie pendant trois ans. Ce n’est pas le manque de joueuses ou le manque d’installations qui font défaut à l’Université Laval. Donc, oui je serais probablement restée à Québec, si l’Université Laval avait eu un programme.

CL : Outre le hockey, un autre sport ou un loisir particulier ?

ER : Le dekhockey, le hockey avec une balle orange, est un sport que j’aime pratiquer aussi. Ce sport m’a permis de découvrir que l’été et l’hiver nous pouvons pratiquer un sport qui ressemble au hockey, mais notre cardio est plus sollicité. Ce sport me permet de jouer avec mon chum, mon frère et d’autres membres de ma famille.

CL : Un rêve ou un projet que tu voudrais absolument réaliser au cours des prochaines années ?

ER : Au cours des prochaines années, je voudrais avoir mon BAC en enseignement préscolaire et pouvoir faire mes stages près de chez moi. J’aimerais m’impliquer dans le hockey féminin, car même si j’ai décidé de mettre fin à ma carrière de hockey, ça ne m’interdit pas de m’impliquer dans ce sport.  Je crois que le hockey féminin n’est pas assez développé.

***

Audrey-Anne Veillette

Deuxième marqueuse du circuit collégial féminin, Audrey-Anne a été sélectionnée sur la première équipe d’étoiles pour la saison 2019-2020.

CL : En quelques mots, que retiens-tu de ton passage au Cégep Limoilou, tant au niveau enseignement, sportif et social ?

AAV : C’était la meilleure décision que j’ai prise. Je ne retiens que de beaux moments à

Audrey-Anne Veillette
Crédit photo: Titans du Cégep Limoilou

Limoilou. Le côté humain de notre organisation a été marquant pour moi, car les entraineurs et tous ceux qui s’occupent de nous sont à l’écoute et prennent soin de nous. Ils nous aident à l’école, au hockey et même dans nos vies personnelles, ils ont toujours été présents et dévoués pour les Titans.

CL : Dans quelle institution poursuivras-tu tes études – dans quelle discipline – l’an prochain ?

AAV : J’irai à l’Université de Montréal et je jouerai pour les Carabins. Je me suis inscrite en kinésiologie, comme premier choix, et je suis heureuse d’avoir été acceptée.

Note : le programme de kinésiologie est contingenté.

CL : As-tu l’intention de continuer à jouer au hockey dans les rangs universitaires et peut-être, un jour, chez les pros (si la situation change au cours des prochaines années) ?

AAV : Oui, c’est certain que j’aimerais continuer à jouer le plus longtemps possible.

CL : Si l’Université Laval avait un programme de hockey féminin et que tu pouvais y avoir la formation qui correspond à tes aspirations, aurais-tu choisi de rester à Québec ?

AAV : Oui, assurément.

CL : Outre le hockey, un autre sport ou un loisir particulier ?

AAV : J’aime beaucoup m’entrainer, mais en dehors du contexte du hockey, je joue au golf presque tous les jours durant l’été.

CL : Un rêve ou un projet que tu voudrais absolument réaliser au cours des prochaines années ?

AAV : Aller aux Jeux Olympiques, gagner des championnats du monde et gagner les championnats nationaux avec les Carabins.

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