La piadina — un met typiquement italien — fera son entrée aux Galeries de la Canardière, le 9 mars. Claudio Bettiga et Sophie Bernier sont les instigateurs du comptoir La Piadina, pour ceux qui veulent découvrir un autre plat traditionnel d’Italie que les pâtes.
Un vent d’Italie souffle aux Galeries de la Canardière
La piadina — un met typiquement italien — fera son entrée aux Galeries de la Canardière, le 9 mars. Claudio Bettiga et Sophie Bernier sont les instigateurs du comptoir La Piadina, pour ceux qui veulent découvrir un autre plat traditionnel d’Italie que les pâtes.
En fait, la piadina est une fine galette sans levure, fabriquée avec de la farine et de l’huile d’olive. On la farcit avec une garniture salée ou sucrée, et on la plie en deux. « Depuis l’an 1300, c’était considéré comme le pain des pauvres. On la faisait à l’époque avec de la farine et du saindoux. Ça vient de la région de l’Émilie-Romagne, où chacun revendique sa recette », précise Sophie Bernier, se lançant pour la première fois dans le domaine de la restauration.
« Ce sera effectivement une première en restauration, mais j’ai toujours aimé cuisiner. Je suis une épicurienne, et j’ai vécu presque deux ans en Italie, où j’ai mangé souvent de la piadina, sans jamais m’en lasser. J’ai eu un flash à l’été 2018 d’ouvrir un comptoir de piadinas au Québec. On a finalement trouvé un local aux Galeries de la Canardière. Le secteur autour se développe beaucoup. On n’a qu’à penser aux 2000 employés de la CNESST qui vont s’en venir », commente celle qui habite à Maizerets.
Son conjoint, Claudio Bettiga, vient du milieu de la restauration et de l’hôtellerie. Il a déjà eu un comptoir restaurant en banlieue de Milan, et possède toujours un hôtel à Lac de Côme. Il a collaboré avec Sophie Bernier au travail à l’hôtel, et ils ont eu envie de démarrer leur projet à eux.
Expansion potentielle
Si tout va bien, Claudio et Sophie espèrent que le comptoir La Piadina portera fruit et qu’ils pourront ouvrir d’autres succursales. « On se lance; c’est énervant! Après avoir oeuvré dans le domaine artistique, j’ouvre un comptoir restaurant. J’ai 53 ans, mais je trouve qu’il n’y a pas d’âge pour être en affaires et réaliser ses rêves. Il ne faut pas avoir peur de foncer », souligne-t-elle.
Outre les succursales qu’ils ont en tête, Claudio et Sophie entrevoient aussi vendre les piadinas dans les supermarchés, nature et sans agent de conservation. Le duo d’entrepreneurs planifie aussi cuisiner des piadinas sans gluten, selon la demande. Plus imposant que la piadina, le rotolo (rouleau) contient plus de pâtes et d’ingrédients. Le menu du comptoir La Piadina comprend 5 rotolos et 10 sortes de piadinas garnies. Le couple est à la recherche d’un employé.
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