Monlimoilou a rencontré les candidat.e.s aux élections fédérales 2021 dans Beauport-Limoilou. Chacun.e a répondu à nos questions lors d’une entrevue-portrait orientée vers nos quartiers. Par téléphone, nous avons discuté avec Lyne Verret du Parti libre du Canada.
Élections fédérales 2021 : Lyne Verret, Parti libre du Canada
Monlimoilou a rencontré les candidat.e.s aux élections fédérales 2021 dans Beauport-Limoilou. Chacun.e a répondu à nos questions lors d’une entrevue-portrait orientée vers nos quartiers. Par téléphone, nous avons discuté avec Lyne Verret du Parti libre du Canada.
Serveuse de métier, dont une quinzaine d’années au Centre des congrès de Québec, Lyne Verret en est à ses premières armes en politique.
Candidate pour le Parti libre du Canada pour la circonscription de Beauport-Limoilou, Mme Verret est également l’auteure des pensées quotidiennes « La voix du sacré ». Elle a vécu pendant huit ans dans Limoilou, avant de déménager dans le quartier Vanier, où elle habite depuis peu de temps.
Quelles sont les valeurs du parti qui vous ont amenée à le joindre?
« Que ce soit l’économie responsable, l’équité, l’intégrité, la pleine conscience, la sagesse, le respect, la liberté ou le partage, elles viennent toutes me parler. Ce qui est très important pour moi, c’est de rétablir un climat social et d’apporter une démocratie directe, c’est-à-dire de consulter le peuple pour tous ses besoins. On sent qu’on est en train de perdre notre démocratie. Mais aussi harmoniser et équilibrer le respect de toute vie. »
« Le programme sera monté par le peuple, et c’est ce qui m’a attiré (dans ce parti). Je peux vous dire que depuis 150 ans, la politique, je n’y connais rien (sic). Tout ce que je sais, c’est que c’est fou, tout ce que ça nous a amené à vivre. On dirait qu’on s’en va vers un esclavage. Je veux faire place à la démocratie; je veux que les enfants puissent vivre librement. Je ne veux pas que les enfants vivent dans l’oppression et la ségrégation sur tout. On est en train de diviser le peuple.
Bref, toutes ces raisons m’ont amenée à me présenter pour le Parti libre du Canada. C’est un beau mouvement. Il y a 57 candidats confirmés. »
Qu’est-ce qui vous amène en politique fédérale maintenant?
« Je n’ai jamais milité avant (en politique). Mais là, ça fait un an que je milite pour toutes les mesures sanitaires, la passe, qui sont démesurées. Il y a un groupe qui s’est formé qui s’appelait “Les complotistes”, qui ont parlé de ça il y a un an, un an et demi. Ce qu’ils ont dit est en train d’arriver. »
« On s’en va vers une vaccination obligatoire; la démocratie s’en va à la dérive. Les gens sont censurés. Mais notre parti est accepté à Élections Canada. Notre nom sera sur les bulletins de vote, mais on ne parle pas de nous nulle part (sic). Radio-Canada et TVA n’en parleront pas. Il ne veulent pas qu’on se fasse voir. »
« Ce qu’on veut, c’est proposer un projet de société, redonner le pouvoir au peuple, qu’il nous donne ses idées. C’est la démocratie directe. On ne sera pas en train de monter des lois en dessous (en cachette). On ne veut plus de la politique actuelle. On veut vraiment remettre la liberté d’expression et de décision au peuple. Il va y avoir des référendums sur toute les lois qui vont passer. »
Qu’apportez-vous de différent comme candidate?
« Un peu plus d’amour et d’unité, réunir le peuple. J’ai des membres de ma famille qui m’ont tassée. Ce n’est pas parce qu’on a des idées différentes qu’on n’a plus le droit de s’aimer. C’est ensemble qu’on va se sortir de cette pandémie, ce n’est pas en divisant le peuple. »
« On dit tout le temps que ça va finir; mais non, ça ne finira pas. La passe vaccinale, une troisième dose, une quatrième dose, une cinquième dose… Tout ce qu’on a dit depuis un an et demi, c’est en train d’arriver. »
« Je n’ai rien contre les personnes vaccinées, mais ça doit être un choix de vie. (…) Imposer un traitement médical expérimental sur les humains… ce n’est pas drôle ce qui se passe. Le peuple commence à se lever et j’espère que ça va continuer. Il faut se sortir de cette tyrannie. »
Qu’est-ce qui vous lie à Beauport-Limoilou?
« Je suis restée très longtemps à Limoilou; sept, huit ans et douze ans à Beauport. Ma fille a fait toutes ses études à Beauport. Ça fait trois mois que je reste dans Vanier. J’ai toujours été dans l’aide humanitaire, à quelque part.
Je suis une « défenseuse » (sic) des droits. Je suis passée par Saint-Roch récemment, à l’église. J’ai donné un peu d’amour et de temps à une itinérante. J’ai été élevée à Saint-Roch; il y avait des itinérants, peut-être 35, 40 près du parvis de Saint-Roch. Le monde ne s’occupe plus des gens malades, ils sont dans les rues un peu partout. »
« L’amour guérit tout sur la planète. C’est grâce à l’amour qu’on va pouvoir passer au travers de ce que l’on vit. À peu près tous les membres du Parti libre Canada sont dans cet état d’esprit. On s’engouffre dans quelque chose dont on doit se sortir. On doit se diriger plus vers l’amour, l’unité, le respect. Il n’y a plus de respect de la vie. »
Selon vous, quels sont les besoins de votre circonscription, sa population?
« Les besoins sont à peu près les mêmes, que ce soit Beauport ou Limoilou. C’est de revenir dans le respect de toute vie. Je veux rétablir un climat social; que le monde puisse s’unir. La ségrégation, c’est fou tout ce que ça amène. (…) J’ai envie d’un vent de changement. »
« Trudeau a réussi à doubler la dette en un an et demi. Ne me demandez pas ce que je vais faire avec l’économie, j’en ai aucune idée de comment ça va aller (sic).
Tout ce que je sais, c’est que je fais confiance au mouvement qui est en train de se passer. Je fais confiance aux gens qui montent le programme avec nous. On va faire de la démocratie directe. On veut l’avis du peuple et monter un programme avec le peuple. Le gouvernement, c’est le peuple. »
Voici des enjeux qui intéressent particulièrement les lecteurs de nos quartiers. Quel est le plus grand défi et votre engagement pour chacun d’eux?
Logement
« Je n’ai pas réellement pensé à tout ça. Ça serait de commencer à baisser le prix des logements. Faire plus de logements abordables, que les gens soient capables de payer leur logement. Avec le salaire minimum et des logements avec des prix de fous, les jeunes ne sont pas capables. »
Transport
« À Limoilou, je ne trouve pas qu’il y a un défi. Et Beauport, il y a des Métrobus partout, maintenant, c’est quand même facile à voyager. Pour le troisième lien, je suis d’accord, mais bien sûr je veux me positionner avec la voix du peuple. »
Environnement et verdissement
« Ce serait bien qu’il y ait plus de jardins communautaires. (…) Le début, c’est de rétablir un climat social. Mais je ne peux dire qu’on fait ceci ou cela, je veux consulter le citoyen avant. Je veux que ce soit le peuple qui me le donne, dans Beauport-Limoilou. »
Rareté de main-d’oeuvre et relance économique
« Les entreprises ont de la misère à trouver des travailleurs, parce que le gouvernement a instauré une PCU, PCRE. Les jeunes n’ont plus envie de travailler au salaire minimum. C’est comme tout programmé d’avance. Avec la vaccination pour aller travailler, il va manquer de plus en plus de travailleurs. Il faudrait que l’obligation d’être vacciné tombe. »
Littoral Est
« Je ne sais pas ce que c’est, Madame Véronique (sic). Je n’en ai aucune idée. Je suis une personne très simple du peuple qui a décidé de se lancer dans un nouveau mouvement qui, selon moi, va nous ramener à notre démocratie. »
Qu’est-ce que les citoyens de votre circonscription vous ont appris jusqu’ici?
« Ce que je sens, c’est qu’ils sont tannés de tout ce qui se passe, on est en train d’embarquer dans la dictature, des mensonges des médias, c’est fou. De l’incohérence de tout ce qui se passe depuis un an et demi. Les gens sont tannés. »
Qu’est-ce que les gens devraient comprendre davantage sur le rôle et le pouvoir de leur députée fédérale?
« Les gens doivent comprendre que c’est eux le pouvoir, qu’ils prennent les décisions. Le peuple n’est plus jamais consulté. (…) L’humain doit être remis au centre de tout, de tout ce qui se passe autour. »
« Je n’ai pas fait de grosse tournée encore. Mais j’ai des rendez-vous dans les prochains jours. On n’aura pas une grosse campagne électorale, mais on a nos pamphlets qui sortent. On va aller distribuer des pamphlets. J’ai quand même réussi à avoir 171 signatures dans le temps de le dire, quand j’ai présenté ma candidature. »
« Le 20 septembre, s’il y a quelques candidats d’élus du Parti Libre du canada, je vais être très heureuse. »
Tou.te.s les candidat.e.s confirmé.e.s au 1er septembre ont été contacté.e.s pour une entrevue. Les journalistes sont partis du même questionnaire de base, en modulant des questions de relance au besoin. Les portraits paraissent dans l’ordre où ils ont pu être complétés. Les propos des candidat.e.s ont été édités en fonction de critères de longueur, de format et de lisibilité. Les arguments, données, exemples et sources qu’ils contiennent sont rapportés sans intervention ni vérification.
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