Dessine-moi une chenille : une oeuvre qui fait grandir

L'oeuvre d'art public Dessine-moi une chenille, issue d'une collaboration du duo Cooke-Sasseville avec des élèves de l'école des Jeunes-du-Monde, a été inaugurée ce mardi après-midi par la Ville de Québec, dans le parc Bardy, derrière le Centre Mgr Marcoux.

<em>Dessine-moi une chenille</em> : une oeuvre qui fait grandir | 22 juin 2021 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Ville de Québec

L’oeuvre d’art public Dessine-moi une chenille, issue d’une collaboration du duo Cooke-Sasseville avec des élèves de l’école des Jeunes-du-Monde, a été inaugurée ce mardi après-midi par la Ville de Québec, dans le parc Bardy, derrière le Centre Mgr Marcoux.

Le projet de médiation culturelle, qui a pu se tenir en partie en présentiel entre les confinements, a contribué à nourrir l’espoir du « retour du beau et du possible », a dit l’enseignante et agente culturelle de l’école primaire des Jeunes-du-Monde Izabelle Houde. Il a aussi été une source de fierté dans l’école, a souligné celle à qui on demandait régulièrement des nouvelles du projet. En plus d’enrichir l’apprentissage des élèves, il a « rayonné dans les familles » et « irradié dans le milieu ».

L’enseignante a salué le courage des élèves, des artistes et de la Ville de Québec qui a permis au projet de voir le jour.

« Le message véhiculé est important et puissant. Il est plus d’actualité que jamais. L’éducation, c’est essentiel. […] La persévérance, le fait de s’entraider, d’être ensemble, peu importe d’où nous venons, c’est ce qui nous permettra d’avancer vers un avenir meilleur. Les enfants l’ont compris; les artistes l’ont compris. »

Crédit photo: Ville de Québec

Une expérience marquante

Suivant l’allocution de l’enseignante, Jean-François Cooke et Pierre Sasseville ont reçu une carte géante des mains d’Abigail, qui l’avait signée avec Améliane, Madonna, Roxy, Anelka, Youssef, Grégoire, Logan, Agathe, Carmen et Lily-Rose. Chacun.e y avait écrit un mot pour remercier les artistes de l’expérience vécue avec eux. Ceux-ci ont lu leurs mots au micro en les remerciant à leur tour.

« On avait prévu autre chose, mais on voulait nommer les élèves. C’est important pour nous. J’espère que ce projet-là vous a fait évoluer. Nous, personnellement, ça nous a fait grandir », a exprimé Jean-François Cooke.

En plus d’explorer le processus de travail derrière une oeuvre d’art public avec le tandem d’artistes, les jeunes ont réfléchi et esquissé ensemble le concept. En a émergé « une oeuvre qui questionne le réel mais qui tente aussi de le réinventer », a résumé Pierre Sasseville.

Jean-François Cooke (à gauche) et Pierre Sasseville (à droite).
Crédit photo: Suzie Genest

Sous son apparence ludique, fantaisiste, attrayante, la chenille à la tête d’éléphant sur son crayon de plomb géant exprime « ce que vivent les jeunes par rapport au milieu scolaire, au fait de progresser en groupe et de grandir ensemble, […] au don de soi, à l’estime grandissante, à la transformation », a expliqué l’artiste en invitant tout le monde à applaudir les élèves.

Lors de la présentation de la maquette de l’oeuvre surréaliste, en mars dernier, on avait parlé, prudemment, d’une installation plus tard cet été. C’est le 14 juin qu’a pris place dans le parc Bardy l’oeuvre monumentale haute de sept mètres.

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C’est le 14 juin 2021 que l’oeuvre « Dessine-moi une chenille » a été installée au parc Bardy.
Crédit photo: Page Facebook Cooke-Sasseville

« Cette oeuvre-là va vivre pendant des décennies, elle va grandir avec vous », a dit Alicia Despins, membre du comité exécutif responsable de la culture et de la technoculture. L’élue a souhaité à toutes et tous, et particulièrement aux adultes, de pouvoir revenir voir l’oeuvre au parc Bardy, afin qu’elle continue de nourrir leur imaginaire.

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