Carac’Terre prend vie au Grand Marché

L’événement Carac’Terre de l’Association des céramistes du Québec (ACQ) revient en force au Grand Marché de Québec. Du 6 au 17 juillet, une trentaine d’artisan.es seront sur place pour exposer et vendre leurs œuvres. La thématique fleurs et feuilles colorera les deux semaines.

L’expo-vente de l’ACQ Carac’Terre en est à sa deuxième année au Grand Marché. Autrefois au Vieux-Port, et ensuite à la place de l’Université-du-Québec, sa nouvelle destination est d’autant plus appropriée. Le public est « au rendez-vous » selon Fabienne Synnott, coordonnatrice de terrain et porte-parole de l’événement.

Pour les artisan.es, c’est un moment propice pour se regrouper et s’entraider pour faire connaître leur art. En plus de la présence d’un.e céramiste de garde en tout temps, deux midis-causeries sont organisés. Le premier tournera autour des techniques pour faire pousser et bien sécher les fleurs. Fleur La Garance, une ferme florale familiale l’animera. Des pairages entre fleurs et vases seront effectués sur place.

Le deuxième midi-causerie mettra en vedette Ombeline Lessault et Daniel Martineau, deux céramistes d’expérience. Un bon moment pour en apprendre plus sur les différentes techniques de céramique. De plus, un tour à poterie sera sur place « et il y aura des démonstrations selon le bon vouloir des céramistes qui voudront en donner », explique Fabienne Synnott.

« Quand on arrive à Carac’Terre, vous allez voir des étagères et si vous prenez un pas ou deux de recul, vous allez voir clairement que chaque section est un univers complètement différent de l’univers d’à côté »
– Fabienne Synnott.

Produire de la céramique… en onze étapes pas si faciles

Un tour à céramique, une motte d’argile et un artiste qui tourne sa pièce. Une image qui marque, mais qui n’est qu’une infime partie du travail de céramiste. « La majorité des gens pensent à la partie qu’on tourne sur le tour. Et ça, c’est relativement rapide », indique Fabienne Synnott. Une étape qui peut prendre en deux et 20 minutes.

Voici un tour rapide de la production, de la conception à l’exposition :

1. Il faut concevoir la pièce, la dessiner et la penser.
2. L’achat des matériaux est essentiel, bien que plus complexe avec la pandemie
3. La préparation de l’argile demande du temps. Peu importe le type utilisé, il faut la pétrir pour positionner les molécules afin de les rendre malléables.
4. Peser les mottes permet d’obtenir des pièces de la même grosseur. Par exemple, si vous faites une série de tasses, il serait étrange d’avoir une grosse et une petite dans un même ensemble.
5. Vient ensuite la fabrication (la partie avec le tour, ou une autre technique), pour en faire une pièce crue.
6. Lorsque la pièce sèche, elle devient cuir. C’est la finition humide.
7. Première cuisson et préparation de glaçures pour enduire la pièce.
8. Après cette cuisson, c’est l’application des glaçures.
9. Deuxième cuisson.
10. À la suite de cette dernière cuisson, il reste à sabler pour éviter les aspérités.
11. Finalement, l’étiquetage, l’emballage et le transport vers l’exposition!

Quelques artisanes de nos quartiers

Sur la trentaine de céramistes exposant.es à Carac’Terre en juillet, quelques-unes habitent et créent dans nos quartiers. Hélène Chouinard exerce son métier dans un atelier de Saint-Sauveur. Ariane Boudreault-Lambert, quant à elle, habite et crée dans le quartier Limoilou. Sans oublier Iffet Orbay, qui réside dans Saint-Roch.

Pour les personnes ne sont pas familières avec leurs créations, Carac’Terre est le bon moment pour les rencontrer.

L’événement Carac’Terre – La vitrine céramique de Québec est gratuite. Le vernissage aura lieu le 6 juillet entre 16 h et 18 h. Le public est le bienvenu.

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