Charles Robert, candidat du Parti libéral dans Jean-Lesage

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Jean-Lesage. Le candidat du Parti libéral du Québec (PLQ), Charles Robert, répond à notre questionnaire. On le retrouve au resto-bistro les Fistons, sur la 3e Avenue, à Limoilou.

Charles Robert, candidat du Parti libéral dans Jean-Lesage | 14 septembre 2022 | Article par Thomas Verret

L’ancien directeur adjoint du cabinet de Phillipe Couillard, Charles Robert, se présente dans Jean-Lesage sous la bannière libérale.

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Jean-Lesage. Le candidat du Parti libéral du Québec (PLQ), Charles Robert, répond à notre questionnaire. On le retrouve au resto-bistro les Fistons, sur la 3e Avenue, à Limoilou.

Pour faire connaissance

Charles Robert a consacré les 15 dernières années de sa vie à la politique. Il a notamment travaillé auprès de Philippe Couillard quand ce dernier était premier ministre. Jusqu’en septembre dernier, M. Robert était directeur de cabinet adjoint de Dominique Anglade. Il y a un an, l’homme a cessé ses activités professionnelles pour prendre du recul dans sa carrière. Il a réfléchi à la forme que son engagement pourrait prendre. Il a décidé de sortir de sa zone de confort. Il veut devenir député de Jean-Lesage.

Quel est votre lien avec Jean-Lesage?

C’est la circonscription dont je me sens le plus proche, autant Limoilou que Beauport. Pour moi, le comté est l’incarnation de ce que le Québec devrait être, de comment je le vois. D’une société plurielle, hétérogène, où tout le monde cohabite de façon totalement pacifique. C’est ça qui m’attire beaucoup dans l’idée de me présenter dans Jean-Lesage.

Pourquoi s’engager avec le Parti libéral du Québec?

Pour les valeurs du parti. Le Parti libéral du Québec a toujours incarné la tolérance, l’inclusion, le développement économique et l’avenir. C’est dans l’ADN du parti. Je veux être le porte-voix de ces valeurs dans Jean-Lesage. Surtout dans le paysage politique actuel, à l’époque de la polarisation du discours, les idées libérales n’ont jamais été aussi importantes qu’aujourd’hui.

Quel est votre vision du rôle de député?

Un bon député est empathique. Il doit avoir la volonté de représenter tous les citoyens, indépendamment de leurs allégeances politiques. Un député n’a pas le droit de faire du clientélisme dans son comté. Quand on travaille avec les citoyens, la partisannerie ne devrait jamais être une ligne de conduite.

Enjeux locaux et grands projets

Quel dossiez jugez-vous prioritaire pour la circonscription?

La qualité de l’air. On ne peut pas y échapper. L’espérance de vie des citoyens de Jean-Lesage est de six ans de moins, comparativement au reste de la région. Ce n’est pas normal. Un moment donné, il va falloir prendre la juste mesure de ce qui se passe en matière de qualité de l’air. Ce fait doit être investigué. Il faut en connaître les causes.

Pour ou contre le tramway?

Les libéraux ont toujours été partie prenante du projet. À l’époque de M. Labeaume, on a donné notre appui indéfectible au tramway. D’ailleurs, notre proposition en matière de mobilité est de revenir au premier tracé, et de l’étirer sur l’axe Nord-Sud pour qu’il se rende à Lévis.

Pour ou contre le 3e lien

Je suis totalement contre le gros tunnel de la CAQ. Les coûts du projet ont changé trois fois en quatre ans. C’est inconcevable de la part d’un gouvernement qui se dit responsable. En plus, la CAQ n’a publié aucune étude. S’il y avait des études qui disaient que c’était une bonne idée, tous les journalistes de la planète les auraient entre les mains!

Déjà, le tunnel va sortir dans le secteur du Centre Vidéotron. Ça va générer du trafic dans une zone qui n’est pas adaptée pour recevoir un affluent de voitures. Ces gens ne viendront pas plus vitaliser Limoilou. Ça ne sert pas le développement ici.

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Comment améliorer le système de santé au Québec?

Il faut s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre. C’est capital. À cause du vieillissement de la population, la vocation des soins de longue durée va aussi être appelée à changer. Il faut repenser ces endroits comme des milieux de vie. On n’a pas le choix de s’y attarder, mais on ne peut rien faire si on n’a pas de main-d’œuvre. Pas de monde, pas de service. C’est vrai dans tous les secteurs.

Comment soutenir davantage les populations vulnérables?

Le Parti libéral propose d’augmenter le financement aux organismes communautaires. Ils sont essentiels. On le voit aussi par la force des choses, les communautés religieuses ont toujours mis la main à la pâte pour aider à supporter la lutte à la pauvreté. Mais ces communautés sont vieillissantes. Dans les prochaines années, elles seront dans l’incapacité de poursuivre leur œuvre. Ça aussi, il va falloir en tenir compte dans les budgets que le gouvernement du Québec octroie à la lutte contre la pauvreté. Il va falloir un plan encore plus agressif pour soutenir les personnes vulnérables.

Mot de la fin

Pourquoi feriez-vous un bon député?

Je vais me préoccuper des vrais enjeux. Ceux auxquels les gens de Jean-Lesage sont confrontés. Je me préoccupe de la qualité de l’air qu’ils respirent, de leur pouvoir d’achat, de l’éducation de leurs enfants et de l’accès au réseau de la santé. Je serai un député à leur image. Un député qui travaille fort.

Cette entrevue a été éditée par souci de concision et de clarté.

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