Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Jean-Lesage. La candidate du Parti conservateur du Québec (PCQ), Denise Peter, répond à notre questionnaire électoral. On la retrouve au Grand Marché de Québec.
Denise Peter, candidate du Parti conservateur dans Jean-Lesage
Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Jean-Lesage. La candidate du Parti conservateur du Québec (PCQ), Denise Peter, répond à notre questionnaire électoral. On la retrouve au Grand Marché de Québec.
Pour faire connaissance
Originaire de l’Afrique du sud, Denise Peter a immigré au Québec en 1970. La dame habite à Québec depuis 52 ans, soit depuis son arrivée dans la province. Selon ses propres dires, elle connaît « tous les coins secrets » de la ville ». Depuis 1997, elle travaille comme professeure d’anglais langue seconde et de littérature au Cégep François-Xavier Garneau. Elle est aussi la présidente du PCQ.
Quel est votre lien avec Jean-Lesage?
Je m’identifie au profil de Jean-Lesage. Il y a une diversité ethnique qui m’attire beaucoup, les défis aussi. Les enjeux de pauvreté et de pollution m’interpellent. Les problèmes ne sont pas tous réglés. Il y a beaucoup de choses à faire. C’est ce qui me motive à me présenter ici. Je ne m’assois pas sur mes mains en me présentant dans Jean-Lesage. J’aime les défis.
Pourquoi s’engager avec le Parti conservateur?
En fait, j’ai fait mon saut en politique en 2017. Je me suis présentée dans une partie de Jean-Lesage, dans Maizerets-Lairet, pour Québec 21. Dans ce temps-là, on n’était contre le tramway et pour le 3e lien. Mon engagement avec le Parti conservateur est en ligne directe avec mes valeurs et mes positions.
De plus, je connais bien Éric (Duhaime). Je l’ai fortement encouragé à se présenter. Il travaille bien. Je suis contente du progrès de notre parti. Le timing était bon aussi. Les libertés individuelles, c’est notre principe de base. Ces droits ont été bafoués avec la CAQ. C’est le temps de les réclamer.
Quelle est votre vision du rôle de députée?
Il faut quelqu’un qui connaît son comté, de présent et à l’écoute. Une personne qui s’occupe des petites affaires, comme des grandes choses.
Enjeux locaux et grands projets
Quel dossier jugez-vous prioritaire pour la circonscription?
C’est difficile à choisir. Je dirais la qualité de l’air. C’est préoccupant parce que ça fait des années que le problème perdure. Ça regarde tous les paliers gouvernementaux. Il faut travailler ensemble pour arriver à des résultats. La qualité de l’air, ce n’est pas juste le Port de Québec, c’est aussi l’incinérateur qui est géré par la Ville de Québec. C’est un enjeu municipal, provincial et fédéral.
Pour ou contre le tramway?
Je suis contre. C’est trop cher et il n’y a pas d’acceptabilité sociale. Il n’y a jamais eu une question claire formulée à la population. Je ne suis pas contre le transport en commun collectif. Je n’ai pas de voiture. Je prends le bus. Je trouve qu’on est bien servis par les métrobus, sur l’axe Est-Ouest. Maintenant, il faut développer l’axe Nord-Sud et l’interconnexion avec Lévis.
Avec le tramway, les problèmes ne sont pas réglés. J’appelle ça la romance du transport collectif. Ce n’est pas réaliste. On retourne en arrière. On pense que c’est futuriste, mais c’est une nostalgie. Ça n’a rien de moderne. Le PCQ mise sur l’électrification du transport en commun. On n’a pas besoin du tramway pour ça. On peut le faire en électrifiant les autobus.
Pour ou contre le 3e lien?
Nous sommes pour la construction d’un pont à l’Est. Ça va être moins cher que le tunnel de la CAQ et ça va être prêt dans un plus court délai. La création d’un périphérique va permettre de détourner le trafic, plus directement, au lieu de passer par la ville. Pour une circonscription entourée d’autoroutes comme Jean-Lesage, ce sera un avantage.
Comment améliorer le système de santé au Québec?
On va ouvrir la possibilité à la population d’utiliser le privé. Notre parti propose de mettre en place des délais maximaux pour la prise en charge de certaines conditions médiales. Une fois que la personne a attendu le délai pour se faire soigner au public, elle peut se tourner vers le privé, avec la carte soleil. Ça va permettre à des entreprises de faire concurrence au système de santé public, puisque le coût de leurs services sera assumé par l’assurance-maladie, comme pour tout soin dans le système public.
Comment mieux soutenir les populations vulnérables?
On va baisser les impôts des particuliers de 15 000 $ à 20 000 $. On veut réduire de 2 % les impôts sur les revenus des contribuables. Notre parti veut abolir les taxes sur l’essence et sur les biens de consommation usagés. Il faut aussi réduire la taille de l’État et ses dépenses, couper dans la bureaucratie. Il faut moins gérer et cibler mieux. Il faut laisser travailler les OBNL, alléger leur fardeau administratif.
Mot de la fin
Pourquoi feriez-vous une bonne députée?
Je suis travaillante, méticuleuse et soucieuse de la condition de vie des gens. Je pense aussi que notre parti est plus réaliste dans ses solutions. Nos solutions sont plus réalisables.
Cette entrevue a été éditée par souci de concision et de clarté.
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